En 2014, pour répondre aux conséquences sociales et démocratiques de la crise financière de 2008, l’Union européenne annonçait son ambition de réduire de 20 millions le nombre de personnes en situation de pauvreté. 5 ans après, ce chiffre n’a pas baissé mais augmenté. Sur le continent le plus riche de la planète, 128 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté, 11 millions sont en état de privation sévère de logement et un.e salarié.e sur six est un.e travailleur.se pauvre. Trop de personnes n’ont pas accès à une protection sociale adéquate et aux services essentiels à leur bien-être et à leur épanouissement. L’accroissement des inégalités, la mise en concurrence des salarié.e.s, des personnes en situation d’exclusion, la dégradation des modèles sociaux et l’absence de réponse d’ampleur à l’urgence écologique, entrainent le désaveu populaire, la perte de confiance dans les institutions et un rejet sans précédent des exilé.e.s qui meurent par milliers en Méditerranée.
Les associations de solidarité combattent les inégalités, la pauvreté et l’exclusion. Elles assurent, au plus près des personnes, les services essentiels : le logement, l’alimentation, la santé, l’autonomie des personnes âgées et des personnes en situation de handicap, l’accueil et l’intégration des personnes migrantes, l’inclusion et le respect des droits de toutes et tous. Aujourd’hui nous affirmons notre fierté d’être solidaires dans une Europe qui l’est de moins en moins.