Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Les états-unis traquent Julian Assange

Communiqué d'Amnesty International le 11.08.2021

Julian Assange, ressortissant australien fondateur de l’ONG WikiLeaks fait aujourd’hui l’objet d’une traque par les autorités américaines pour ses révélations d’intérêt public, notamment celles concernant les activités de l'armée américaine en Irak et en Afghanistan.

Le 4 janvier 2021, la justice britannique a décidé de ne pas extrader Julian Assange vers les États-Unis. La magistrate explique le refus d’extradition par l’état mental et psychologique fragile de Julian Assange. S’il était détenu dans une prison fédérale de sécurité maximale aux États-Unis, il risquerait l’automutilation, voire le suicide.   

La réaction des États-Unis ne s’est pas faite attendre. Sans surprise, ils ont décidé de faire appel de cette décision. Le 11 février 2021, les États-Unis ont formé un recours devant la Haute Cour de justice britannique pour présenter au Royaume-Uni des « assurances diplomatiques » ayant pour objectif de réduire le risque de mauvais traitements en détention si Julian Assange était incarcéré dans un établissement fédéral. Malgré les assurances des États-Unis de ne pas le placer dans une prison de sécurité maximale cette possibilité n’est pas exclue.

L’appel fallacieux des États-Unis doit être rejeté par le tribunal britannique. Une audience prévisionnelle devant la Haute Cour de Londres est prévue le 11 août. Si le Royaume-Uni extradait Julian Assange en s’appuyant sur un accord avec les États-Unis, il enfreindrait une norme impérative du droit international, qui est l’interdiction absolue de la torture. Une fois transféré vers les États-Unis, Julian Assange risquerait des mauvais traitements en détention, et cela, dès le moment de son transfert.

Le président Obama a ouvert l'enquête sur Julian Assange. Le président Trump a porté des accusations contre lui. Quant au président Biden, il doit abandonner les accusations, motivées politiquement, contre Julian Assange qui ont mis la liberté des médias et la liberté d'expression sur le banc des accusés.  

Nos demandes

Nous nous opposons au placement dans une prison de sécurité maximale de toute personne ayant des problèmes de santé mentale et exhortons les États à soigner dans un environnement thérapeutique adapté les personnes incarcérées qui souffrent de troubles mentaux.

Nous appelons à nouveau l’administration des États-Unis à abandonner les poursuites contre Julian Assange et demandons aux autorités britanniques de renoncer à l’extrader et de le remettre immédiatement en liberté.

d3ddeefe-a321-4e64-843c-8bb8d2cfee64_Julian-Assange.jpg?auto=compress,format&rect=0,173,1920,914&w=1680&h=800

 

Les commentaires sont fermés.