Billet de Dominique Curis, coordinatrice de campagne pour la liberté d'expression à Amnesty International France.
Très vite après l’annonce de l’état d’urgence par le président de la République le 13 novembre au soir, Amnesty International s’alarme de la tentation du tout sécuritaire et s’inquiète d’un renoncement au débat au nom de l’enjeu national. De New York à Paris, de Bruxelles à Londres, le travail d’Amnesty s'organise. Une équipe de recherche s'efforce de documenter la mise en œuvre de l'état d'urgence. Assignations à résidence, perquisitions : qui est ciblé ? Pour quel motif ? Comment se déroulent-elles ? Quelles sont les répercussions dans la vie des personnes ?