[04/09/2015] Communiqué d'Amnesty International
Sur cette petite île grecque, à côté des familles de touristes passant leurs vacances d’été et des familles locales qui préparent la rentrée des classes, le contraste avec les souffrances des enfants réfugiés est on ne peut plus frappant.
DES NOUVEAUX NÉS ET DES ENFANTS FORCÉS DE PATIENTER EN PLEINE CHALEUR
Nous avons trouvé des enfants n’ayant parfois pas plus d’une semaine parmi les foules forcées à attendre dans une chaleur étouffante, parfois pendant des jours, pour se faire enregistrer par les autorités locales. Nos chercheurs ont par ailleurs recueilli les propos de mineurs non accompagnés détenus dans des conditions déplorables auprès d’adultes.
Les mineurs réfugiés que nous avons rencontrés à Kos ont fui des pays tels que la Syrie, l’Afghanistan et l’Irak, où ils ont connu la guerre et la persécution. Certains sont avec leur famille mais d’autres ont effectué le trajet seuls. Les conditions épouvantables que ces jeunes gens et d’autres mineurs sont désormais forcés d’endurer et l’indifférence du pouvoir face à leur situation sont choquantes.