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Climat : les enseignements du rapport du GIEC

Les scientifiques en charge d'étudier le climat viennent de publier un nouveau rapport qui va dans le sens des études précédentes.

On peut résumer leur position en peu de mots : La situation est très sérieuse, des mesures peuvent encore être prises, mais on tarde à les appliquer le coût sera très élevé. Voici un extrait de l'article de "Politis" consacré à ce nouveau rapport :

Ce travail colossal de partage des connaissances (30.000 études passées en revue), rédigé par 800 scientifiques (climatologues, économistes, etc.), commenté par 1.000 de leurs pairs et révisé par 2.000 relecteurs, doit servir de base scientifique aux responsables politiques dans les négociations internationales visant à limiter le réchauffement et qui doivent aboutir à un accord global fin 2015 à Paris.

A un an de cette échéance, le GIEC lance avec ce rapport un ultime cri d’alarme : « Nous avons peu de temps avant que la possibilité de rester sous les 2°C ne disparaisse », déclare dans un communiqué Rajendra Kumar Pachauri, le président du Giec, dans la plus complète évaluation du changement climatique publiée depuis 2007.
Rappelons que la communauté internationale s’est fixée comme objectif de maintenir la hausse globale des températures sous le seuil de 2°C afin de limiter les impacts du changement climatique déjà à l’œuvre et dont la vitesse est inédite. Pour garder le cap des 2°C, les émissions mondiales de gaz à effet de serre doivent être réduites de 40 à 70% entre 2010 et 2050, et disparaître totalement d’ici 2100. Cela implique de se détourner massivement des énergies fossiles, d’améliorer fortement l’efficacité énergétique, de limiter la déforestation, etc.

(...)

Limiter les effets du réchauffement climatique nuit-il à la croissance ? Le rapport tord le cou à cette idée. Réduire fortement les émissions mondiales de gaz à effet de serre « n’affectera pas significativement la croissance », affirment les experts sur le climat. Des efforts « ambitieux » de réduction de gaz à effet de serre feraient baisser de 0,06 point le taux mondial de croissance, estimé entre 1,6 et 3% par an au cours du 21e siècle, mais « plus nous attendons pour agir, plus ce sera coûteux ».

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Commentaires

  • Certaines études tiennent compte de l'activité du soleil mais les études du giec , elles n'en parlent même pas.
    Il est clair que l'activité humaine y est pour beaucoup, il faut prendre en considération que les constructions à travers le monde participent à ce réchauffement.


    Selon certains chercheurs russes, nous retournons vers une nouvelle ère glacière comparable à celle que nous avions il y a trois cent ans.

    Pour moi, ce qui nous sauvera, c'est couvrir les déserts de savane et de forêt mais encore plus de retourner à la terre, chacun à sa mesure; les icebergs sont une source d'eau à disposition pour les zones arides.

    La vrai richesse c'est la nourriture et un toit sur la tête, l'argent intervient comme énergie pour le bien de tous.

    Je ne suis pas utopiste, bien au contraire parce que je n'en ai pas les moyens, et parce que des gens m'ont ruiné mais ce n'est pas grave j'ai de quoi nourrir et habiller mes enfants, une partie de la nourriture vient de mon potager et une autre partie ce sont des pommes que certains ne se donnent même pas la peine de les ramasser.

    Portons en chacun d'entre nous un message d'amour et de paix et transmettons -le par la pensée, et croyez-moi Messieurs et Mesdames cela fonctionne!

    "Ce qui vient du cœur ne touche que le cœur"!

  • Et l'écotaxe fut supprimé.

    J'entends ce soir Ségolène Royal et Laurent Fabius tenir des propos mobilisateurs après le rapport alarmant du GIEC. Il faut agir disent-ils en chœur ! Bravo! Voilà qui est bien dit! Mais rappelez-moi le nom de la ministre qui a, d'une décision arbitraire, supprimé purement et simplement l'écotaxe!

  • Et que dire des voyages Ô combien d'intérêts économiques et ultra polluants de notre président HOLLANDE sur les terres d'Alberta au Canada. S'il se rend là bas, ce n'est pas pour se goinfrer de pancakes au sirop d'érable mais bien pour que les entreprises pétrolières françaises (dont je tairai les noms) participent "à la manne économique" issues de l'exploitation des sables bitumineux. L'extraction y est très complexe et très polluant, d'ailleurs le territoire d'Alberta risque d'être marqué durant plusieurs décennies.

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