Climat : les enseignements du rapport du GIEC (02/11/2014)

Les scientifiques en charge d'étudier le climat viennent de publier un nouveau rapport qui va dans le sens des études précédentes.

On peut résumer leur position en peu de mots : La situation est très sérieuse, des mesures peuvent encore être prises, mais on tarde à les appliquer le coût sera très élevé. Voici un extrait de l'article de "Politis" consacré à ce nouveau rapport :

Ce travail colossal de partage des connaissances (30.000 études passées en revue), rédigé par 800 scientifiques (climatologues, économistes, etc.), commenté par 1.000 de leurs pairs et révisé par 2.000 relecteurs, doit servir de base scientifique aux responsables politiques dans les négociations internationales visant à limiter le réchauffement et qui doivent aboutir à un accord global fin 2015 à Paris.

A un an de cette échéance, le GIEC lance avec ce rapport un ultime cri d’alarme : « Nous avons peu de temps avant que la possibilité de rester sous les 2°C ne disparaisse », déclare dans un communiqué Rajendra Kumar Pachauri, le président du Giec, dans la plus complète évaluation du changement climatique publiée depuis 2007.
Rappelons que la communauté internationale s’est fixée comme objectif de maintenir la hausse globale des températures sous le seuil de 2°C afin de limiter les impacts du changement climatique déjà à l’œuvre et dont la vitesse est inédite. Pour garder le cap des 2°C, les émissions mondiales de gaz à effet de serre doivent être réduites de 40 à 70% entre 2010 et 2050, et disparaître totalement d’ici 2100. Cela implique de se détourner massivement des énergies fossiles, d’améliorer fortement l’efficacité énergétique, de limiter la déforestation, etc.

(...)

Limiter les effets du réchauffement climatique nuit-il à la croissance ? Le rapport tord le cou à cette idée. Réduire fortement les émissions mondiales de gaz à effet de serre « n’affectera pas significativement la croissance », affirment les experts sur le climat. Des efforts « ambitieux » de réduction de gaz à effet de serre feraient baisser de 0,06 point le taux mondial de croissance, estimé entre 1,6 et 3% par an au cours du 21e siècle, mais « plus nous attendons pour agir, plus ce sera coûteux ».

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