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marche des libertés

  • 200 000 personnes reprennent la Marche des libertés

    Communiqué de la Coordination #StopLoiSécuritéGlobale le 16 janvier 2021

    Les Marches des libertés ont rassemblé, ce samedi 16 janvier partout en France, des centaines de milliers de personnes, toutes générations confondues, pour défendre nos libertés. 15000 personnes ont défilé à Paris, de la place Félix-Eboué à la Bastille. 5000 à Lyon, autant à Toulouse, 4000 à Nantes. Au total : 200 000 personnes ont marché dans toute la France, où 88 mobilisations ont été recensées par la Coordination

    A Villeurbanne, comme à Paris, les cortèges se sont arrêtés devant les sièges locaux de l’Inspection générale de la police nationale, afin de protester contre l’impunité policière et le manque de transparence de l’institution.

    Fait notable, les cortèges ont été rejoints par un certain nombre d’organisateurs de « ravers » et de sound systems, comme à Lyon et à Paris, le collectif Soutien à la Maskarade, en soutien aux teufeurs poursuivis le 31 décembre dernier, ou le Socle, syndicat d’une trentaine de collectifs organisateurs d’activités festives dans des lieux non autorisés.

    Une fois encore, à Paris, la coordination a pu constater de nombreuses infractions pénales et déontologiques commises par les forces de l’ordre sur instructions du préfet Lallement dans le cadre du maintien de l’ordre. Ainsi, de l’impossibilité d’accéder à la manifestation pour les manifestant-es et les camions des organisateurs, l’absence de RIO, les violences commises sur les manifestants, les entraves au droit de manifester, ou encore le déploiement de forces démesuré le long du cortège. Ainsi, contrairement aux déclarations sur Twitter du ministre de l’intérieur affirmant qu’une rave avait été évitée, il s’agissait plus simplement de trois camions des comités “Soutien à la Maskarade” qui ont été délibérément empêchés de rejoindre le cortège comme n’importe quel véhicule de la manifestation. A l’heure qu’il est, 15 véhicules tous confondus ont été emmenés au commissariat du XIIIe arrondissement où un rassemblement doit se tenir.

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