Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

chirurgir

  • Chirurgie spécialisée : pas pour le GHSA

    Le GHSA est le sigle du groupement hospitalier sud-Ardennes, qui comporte les hôpitaux de Vouziers et de Rethel . Cette fusion a été Logo_ghsa.gifprésentée comme nécessaire pour préserver les activités de chirurgie dans les deux sites, en mutualisant les moyens. Dans la réalité, le bloc chirurgical de Vouziers n'a plus d'activité : tout est regroupé à Rethel.

    Mais même ce site est menacé : on apprend qu'il ne sera bientôt plus possible d'y effectuer des opérations pour des cancers des voies digestives, ce type d'intervention étant réservé à des gros centres (minimum 30 interventions de ce type par an, alors qu'il s'en pratique une vingtaine à Rethel)

    On constate donc que le regroupement fait disparaître de l'activité à Vouziers, sans garantir le maintien de cette activité à Rethel.

    On peut comparer cette situation à l'acivité de la maternité: celle de Vouziers a fermé au bénéfice de Rethel, mais les normes exigées (500 accouchements annuels, présence d'un pédiatre 24h sur 24) sont une menace pour la maternité de Rethel.

    Voici un extrait de l'article du Point qui annonce ces mesures:

     

    En exclusivité, Le Point a choisi de publier les listes de ces structures de soins qui, à ce jour, n'atteignent pas les seuils minimums d'activité le_bloc.jpgfixés par un décret ainsi que par un arrêté officiels.

    Ces documents, que ni le ministère de la Santé ni l'Institut national du cancer (Inca) n'ont l'intention de rendre publics dans l'immédiat, ont été bâtis à partir des données statistiques d'activité du PMSI (1) pour les trois dernières années disponibles (2005, 2006 et 2007). Six types de cancer sont concernés par ces seuils d'activité impératifs : les cancers digestifs, du sein, du poumon et du thorax, urologiques, gynécologiques et ORL.

    Lepoint.fr publie ci-dessous les listes des hôpitaux et cliniques concernés pour les quatre premiers cancers cités. Ainsi, 306 hôpitaux et cliniques devraient arrêter la chirurgie des cancers du sein (soit 37 % des établissements la pratiquant), 199 la chirurgie cancéreuse digestive (23 % des établissements), 188 les opérations des cancers du poumon et du thorax (63 % des établissements) et 195 hôpitaux et cliniques celles des tumeurs urologiques (31 % des établissements).