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meuse - Page 2

  • Le conseil général de la Meuse très (radio)actif

    Le conseil Général de la Meuse semble avoir pris fait et cause pour le nucléaire. C'est à Bure qu'est prévu le site d'enfouissement des déchets radioactifs.

    Dans une récente séance, le président du conseil général , Christian Namy, a déclaré :" le développement économique de la Meuse passe forcément par la filière nucléaire". C'est une vision de l'avenir que nous partageons pas du tout !

     

    Le journal"L'est républicain" reprend une partie des débats :

     

    Nous devons assumer Bure, assumer l’arrivée de l’Andra dans notre département et transformer le GIP (ndlr, qui gère les fonds dits millet2.jpgd’accompagnement) en véritable outil de développement économique », insiste Christian Namy, le président radical valoisien du conseil général de la Meuse qui demande à ses collègues de mesurer « le chemin parcouru ». « L’affirmation qu’une des voies de l’avenir passe par le développement d’un pôle sur les bio-énergies et le traitement des déchets adossé à Bure était encore impossible il y a quatre ans. Cela montre que c’est dans l’action que les mentalités évoluent. »

    Le président fait référence à la prochaine implantation d’un centre de stockage de pièces détachées pour les centrales nucléaires d’EDF à Velaines, à la construction à venir du centre d’archives d’EDF à Bure et à l’installation d’un démonstrateur de biomasse du Commissariat à l’énergie atomique à Saudron, côté haut-marnais. Autant de promesses de développement qui visent à permettre à l’Andra et à la filière nucléaire de gagner la confiance des populations locales.

    (...)

    Seul Arsène Lux - encore lui ! - hausse le ton en assurant qu’il ne sera pas le seul, le moment venu, à s’opposer à l’enfouissement s’il le faut.

    Pour l’heure, le président Namy préfère penser aux millions que la filière nucléaire, EDF en tête, verse chaque année au GIP Objectif Meuse pour l’accompagnement du laboratoire. « J’ai l’appui d’Hubert Falco, le ministre de l’Aménagement du territoire pour faire passer la dotation annuelle de 20 à 30 millions d’euros », précise-t-il. « Pour l’enfouissement, il faudra être beaucoup, beaucoup, beaucoup plus exigeants », prévient Arsène Lux. La Meuse ne se vend tout de même pas pour si peu.

  • le nucléaire a de chauds partisans

    Benoît Huré est un chaud partisan de l'implantation d'une deuxième centrale nucléaire à Chooz .

    Nous avons dénoncé dans une note du 20 janvier la pollution que constitue le réchauffement des eaux de la Meuse par le fonctionnement de la centrale existante . Avec 2 centrales, le problème serait pire . Le débit de la Meuse (photo : la vallée de la Meuse)s'est déjà montré insuffisant pour évacuer le surplus de DamesMeuseHN360x240.jpgchaleur, obligeant à un arrêt de la centrale .

    Une "solution" technique est envisagée : elle viendrait d'un bassin de rétention, qui permettrait de relarguer de l'eau en période de sécheresse .

    F. Potron a parlé de ce bassin dans son commentaire du 24 janvier, puisqu'il est envisagé de situer ce lac artificiel dans le secteur Beaumont en Argonne, Vaux en Dieulet, Sommauthe . "L'Union"(notre toujours vert confrère) évoque la question dans un article de ce jour .

     

    Benoît Huré est un grand responsable politique: il est sénateur

    Quand il envisage un projet, il tient compte de toutes les conséquences qu'il entraînera . Pourtant concernant le bassin de rétention(lié à l'EPR qu'il réclame pour Chooz) , il déclare : « C'est une réponse technique, mais elle n'est pas à l'ordre du jour ».

    L'EPR serait à l'ordre du jour, mais pas les aménagements qu'il nécessite ??

     

    197.jpgBenoît Huré est un grand démocrate : il est membre de l'UMP .

    Ce n'est pas le genre à prendre les Ardennais pour des idiots . Pourtant, concernant un aménagement qui n'est pas à l'ordre du jour, il sait déjà dans quel secteur il pourrait se situer, il sait que son coût est inférieur à un aménagement de bord de mer, il sait que le conseil général pourrait participer au financement .

     

    Benoît Huré est un grand Ardennais: il est président du Conseil Général

    Pourtant il oublie de prendre l'avis des habitants du secteur (Beaumont en Argonne, photo ci-dessus): aujourd'hui il serait trop tôt pour en parler, demain il sera trop tard !

    Les habitants de l'Argonne ardennaise souhaitent ils voir plusieurs milliers d'hectares de bois et de terres agricoles sous les eaux ? Tout cela pour une centrale nucléaire de plus, alors que la première centrale n'a en rien empêchée le département de délaisser leur secteur .

    Cette question est assez révélatrice du point de vue de nos décideurs sur le sud-est ardennais ; une vague réserve (d'eau ou d'indiens) qui pourrait être utile pour soutenir un projet extérieur à son territoire ( et tout à fait nuisible par ailleurs )

     

     

  • Questions à Daniel Doyen

    Daniel Doyen, Vouzinois bien connu, vient de publier un recueil de poèmes . A cette occasion, nous lui avons posé 3 questions .

    Son ouvrage est disponible à la maison de la presse, ou auprès de l'auteur .

     

    L'An Vert : Le choix de mettre ces souvenirs sous forme de poèmes, cela fût plutôt un défi difficile à relever, ou bien un cadre rassurant ?

    D.D. :

    Premier point : Les souvenirs de ma jeunesse sont des instants courts de ma vie dont des traces restent dans ma mémoire. Ces histoires écrites étant courtes ne couvrent qu'un quart ou qu'une demie page.
    Deuxième point : J'ai toujours apprécié les poèmes et parmi ceux-ci les sonnets qui ne font que quatorze vers et qui expriment avec intensité des faits et/ou des sentiments.
    Troisième point : Ecrire des sonnets conduit, comme les poètes le disent, à jouer avec les mots. C'est un plaisir comme un autre.
    Quatrième point : Un souvenir empreint de sentiment ne décrit sans doute pas les faits dans leur exactitude originelle. Il me semble que la représentation des faits agréables est exagérée et réduite parfois jusqu'au néant pour les autres.
    L'association de ces quatre observations, histoires courtes, force du sonnet, jeu de mots et malléabilité de la représentation des faits, conduit mon écriture.
    Cela ne me paraît ni un défi ni un cadre rassurant.

     

    L'An Vert : Ces souvenirs qui paraissent 50 ans plus tard sont-ils à destination des autres ou sont-ils surtout à votre propre attention ?

    D.D. :

    Je dirais pour la deuxième question, qu'ayant présenté avec prudence mes petits textes au Comité du Curieux Vouzinois d'une part, et à des amis de mon village natal, je les destinais donc «aux autres» si je reprends ton expression.
    Je constate qu'ils ont retenu leur attention.

    L'An Vert :

    Une suite est prévue à cet essai : cela veut-il dire que vous avez rencontré le succès ?

    D.D. :

    Une suite était prévue. Des amis et des connaissances achètent le recueil De même des inconnus. Le nombre vendu est modeste. Des mises en scène par un groupe de théâtre amateur sont réalisées. Cela me surprend et me fait plaisir. Pourquoi m'en cacherais-je ?
    En conclusion, à ce stade, il n'est pas question de succès. Il est simplement question pour moi d'effleurer des moments heureux de mon passé et de les partager ou, aussi, de les soumettre à critique avec ceux qui me font le plaisir de me lire.

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    Le Barde à la barbe fleurie qui taquine la Muse mosane