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Questions à Daniel Doyen

Daniel Doyen, Vouzinois bien connu, vient de publier un recueil de poèmes . A cette occasion, nous lui avons posé 3 questions .

Son ouvrage est disponible à la maison de la presse, ou auprès de l'auteur .

 

L'An Vert : Le choix de mettre ces souvenirs sous forme de poèmes, cela fût plutôt un défi difficile à relever, ou bien un cadre rassurant ?

D.D. :

Premier point : Les souvenirs de ma jeunesse sont des instants courts de ma vie dont des traces restent dans ma mémoire. Ces histoires écrites étant courtes ne couvrent qu'un quart ou qu'une demie page.
Deuxième point : J'ai toujours apprécié les poèmes et parmi ceux-ci les sonnets qui ne font que quatorze vers et qui expriment avec intensité des faits et/ou des sentiments.
Troisième point : Ecrire des sonnets conduit, comme les poètes le disent, à jouer avec les mots. C'est un plaisir comme un autre.
Quatrième point : Un souvenir empreint de sentiment ne décrit sans doute pas les faits dans leur exactitude originelle. Il me semble que la représentation des faits agréables est exagérée et réduite parfois jusqu'au néant pour les autres.
L'association de ces quatre observations, histoires courtes, force du sonnet, jeu de mots et malléabilité de la représentation des faits, conduit mon écriture.
Cela ne me paraît ni un défi ni un cadre rassurant.

 

L'An Vert : Ces souvenirs qui paraissent 50 ans plus tard sont-ils à destination des autres ou sont-ils surtout à votre propre attention ?

D.D. :

Je dirais pour la deuxième question, qu'ayant présenté avec prudence mes petits textes au Comité du Curieux Vouzinois d'une part, et à des amis de mon village natal, je les destinais donc «aux autres» si je reprends ton expression.
Je constate qu'ils ont retenu leur attention.

L'An Vert :

Une suite est prévue à cet essai : cela veut-il dire que vous avez rencontré le succès ?

D.D. :

Une suite était prévue. Des amis et des connaissances achètent le recueil De même des inconnus. Le nombre vendu est modeste. Des mises en scène par un groupe de théâtre amateur sont réalisées. Cela me surprend et me fait plaisir. Pourquoi m'en cacherais-je ?
En conclusion, à ce stade, il n'est pas question de succès. Il est simplement question pour moi d'effleurer des moments heureux de mon passé et de les partager ou, aussi, de les soumettre à critique avec ceux qui me font le plaisir de me lire.

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