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  • La place des militantes et militants de Greenpeace n’est pas en prison

    Plus de soixante personnalités du monde associatif, syndical, culturel et politique réagissent à la condamnation de militant-es de Greenpeace, dont certains à des peines de prison ferme. Dans une tribune publiée dans Libération, elles dénoncent un « verdict inquiétant à plus d’un titre » contre des « lanceurs et lanceuses d’alerte » qui dénoncent les risques nucléaires.

    La liste des signataires est disponible sur le site de Libération : « La place des militantes et militants de Greenpeace n’est pas en prison »

     

    Plusieurs militants ont été condamnés à de la prison ferme pour avoir réussi à s’introduire dans la centrale nucléaire de Cattenom. Un verdict inquiétant à plus d'un titre.

    Cette semaine, six militant·e·s de Greenpeace ont été condamnés à cinq mois de prison avec sursis. Deux autres militant·e·s ont été condamnés à deux mois de prison ferme. Une première dans l’histoire de l’organisation environnementale. Il leur était reproché d’être entrés, en octobre dernier, dans la centrale nucléaire de Cattenom et d’avoir déclenché un feu d’artifice devant le bâtiment abritant la piscine de combustible usé, un lieu très chargé en radioactivité et mal protégé contre les agressions externes. Par ailleurs, un salarié de l’organisation a été condamné pour complicité et la personne morale a elle-même été condamnée à une amende.

    Ce verdict est inquiétant à plusieurs titres. Tout d’abord, ces militant·e·s ont agi en lanceurs et lanceuses d’alerte. Ils n’ont tiré aucun profit personnel de leur passage à l’acte. Ils ont pris des risques pour en dénoncer un bien plus grand, celui de la vulnérabilité de nos centrales nucléaires. Ils ont agi en toute non-violence dans le seul objectif de créer un débat public sur la sécurité nucléaire, un sujet qui nous concerne toutes et tous, quel que soit l’endroit où nous vivons en France.

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