Ce soir la séance du Conseil Municipal a été très technique, avec peu de débats.
Il s'agissait principalement de prendre en compte les démissions récentes, et de réorganiser l'équipe municipale en fonction des arrivées et départs.
Geneviève Cosson ( photo ci-contre) a décidé de quitter son poste d'adjointe, tout en restant membre du conseil.
Le maire a proposé pour la remplacer la candidature de Nathalie Cambier-Jonval, qui a été élue sans les voix de l'opposition municipale. Cette élection est donc une promotion rapide pour elle, qui siège pour son premier mandat au sein de l'assemblée.
Elle a remercié le maire et les conseillers de la confiance qu'ils lui montraient par ce choix. Elle a déclaré prendre conscience de l'importance de la tâche qui lui est donnée.
Par cette élection, la féminisation du bureau municipal se renforce. Nous vous avions indiqué que l'adjoint choisi serait un homme, car Ghislaine Jaquet avait été élue au conseil précédent, et la loi impose la parité parmi les adjoints.
Mais cette parité est comptée au moment de l'élection, par rapport à la liste présentée. Le fait d'avoir scindé l'élection en deux permet de ne pas avoir à constituer de liste, et donc de ne pas avoir à tenir compte du sexe des candidats : une manière habile de contourner l'esprit de la loi.
Les délégations des adjoints ont été redéfinies par le maire.
On note sans surprise que Ghislaine Jacquet reprend la délégation de G Cosson au affaires sociales.
Nathalie Cambier-Jonval ( photo ci-dessous) sera chargée de l'information. Il faut remarquer que les deux nouvelles seront aidées dans la mise en place de leur mission par les anciens titulaires des postes. Ceux-ci restent en effet membres du Conseil, et se sont engagés à favoriser le passage du relais à leurs successeurs.
D'une manière quasi obligatoire, les différentes commissions municipales et certaines représentations au sein d'instances diverses ont été modifiées.
Ces votes "techniques" ont été pris à l'unanimité.
Quelques autres points étaient inscrits à l'ordre du jour :
- L'ouverture d'une ligne de trésorerie pour donner de la souplesses à la gestion de la ville.
- La validation du dossier de demande de subventions pour le passage au numérique du cinéma.
- Une convention pour la rétrocession de voirie d'un futur (petit) lotissement à Blaise.
- La rétrocession du terrain que la ville avait cédé au GHSA pour y construire une maison de retraite. A ce sujet, le maire a fait part de son fort mécontentement devant l'état de délaissement du dossier. Il a confirmé que les financeurs (dont le Conseil Général) attendaient toujours des plans et un prix de journée. Il semble que si le projet aboutisse un jour, il serait implanté au sein du périmètre de l'hôpital actuel. C'est un dossier urgent a insisté le maire, les personnes âgées sont actuellement dans des conditions indignes. Mais cette urgence va-elle déboucher sur une solution rapide ?
Commentaires
D'après l'Ardennais de ce matin, C. Noiret aurait reproché au maire de ne pas assez user de sa place de Président du conseil de surveillance pour faire avancer le dossier.
C'est de la schizophrénie : elle oublie que son parti, l'UMP, a tout fait pour que les élus n'aient plus aucun pouvoir dans les conseils de surveillance !
J'ai développé davantage cette idée de schizophrénie sur mon blog, si cela vous intéresse !
La schizophrénie est devenu LE sport national des élus locaux UMP. Il est vrai que c'est beaucoup moins risqué et surtout bien plus confortable, que de dénoncer les contradictions entre les lois assassinant les territoires, que leurs députés et sénateurs votent à deux mains, et leurs discours et engagements sur le terrain.
Sinon, les politiciens lorsqu'ils sont dans l'opposition accusent systématiquement ceux qui sont au pouvoir d'être mauvais et inefficaces. Heureusement, grâce à la démocratie et l'alternance politique, ils ont bien souvent, chacun leur tour, l'occasion de prouver qu'ils le sont effectivement.
Réjouissons-nous !
La schizophrénie des élus UMP n'est pas si évidente. Elle supposerait un état maladif, une irresponsabilité vis à vis de leurs actes.
En fait, ils sont parfaitement conscients de leurs choix, qu'ils devraient assumer pleinement.
Leur problème est effectivement de faire voter des textes de loi et des budgets, qui pénalisent des territoires entiers ainsi que les gens qui y vivent. Et ces mêmes personnes sont des électeurs qu'ils doivent convaincre d'être les mieux placés pour les défendre.
D'où tout cette gymnastique politicienne, qui doit faire passer le brouet à avaler pour le meilleur potage possible.