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  • Privatisation de La Poste : votre avis compte

    La riposte au projet de loi de privatisation de La Poste se prépare.

     

    Un comité national regroupant de nombreuses organisations syndicales et politiques a été créé. Suite au refus du président de consulter les Français sur ce sujet, un référendum sera organisé le 03 octobre prochain.

    Voici l'appel du comité :



    Référendum postal le 3 octobre 2009



    La profession de foi, l’affiche et le bulletin de vote pour le 3 octobre sont disponibles dans la rubrique matériel de campagne.


    LA POPULATION DOIT SE PRONONCER sur la privatisation de la Poste par une consultation populaire

    Le Président de la République n’a pas répondu aux interpellations du Comité National qui l’appelle à organiser un référendum sur le service solde_poste.jpgpublic postal.

    Réuni en assemblée plénière le 6 juillet 2009, le comité national contre la privatisation de La Poste, pour un débat public et un référendum sur le service public postal a choisi la date de la consultation nationale sur l’avenir de La Poste :

    Elle se tiendra le samedi 3 octobre 2009.

    Les organisations signataires de l’appel pour La Poste s’engagent à tout mettre en œuvre pour la réussite de cette consultation.

    Organisée localement partout en France par les comités locaux et collectivités partenaires de l’action du comité national, cette consultation pourra se tenir dans les mairies comme devant les bureaux de poste, dans la transparence et la démocratie pour que chacun ait une chance de se prononcer sur le projet de privatisation de La Poste.

  • La Poste bientôt privatisée

    Le Changement de statut de "La Poste" était à l'ordre du jour du conseil des ministres de ce jour.

     

    Le gouvernement,  en particulier par les voix de Christian Estrosi  et Chistine Lagarde, affirme que ce changement de statut ne doit pas être considéré comme le début d'une privatisation. Ils répètent que l'actionnariat sera à 100% public . D'après eux, le changement aurait comme seul but de favoriser l'entreprise face à la concurrence qui s'annonce en Europe. Ils donnent malgré tout l'impression d'insister un peu trop, et de nous prendre pour des naîfs.

    Le prétexte est bien l'ouverture à la concurrence"grâce" à l'Europe. Bien entendu, ce qui va être concurrentiel, ce sont les secteurs rentables.LogoPoste.gif Et pour se situer dans les plus performants, il faudra faire des économies dans les secteurs non rentables, comme la distribution du courrier dans les zones rurales. Ce qui existe déjà comme les fermetures de bureaux et la diminution de la qualité du service postal n'est qu'un début.

    La privatisation est le but à moyen terme, histoire de rendre les salariés moins protégés, et de mieux faire passer la disparition de la notion de service public. Les promesses n'engagent pas ceux qui les font, et comme d'habitude elles seront bien vite oubliées.

    Le site nouvelobs.com reprend utilement les exemples de GDF et de France Telecom ; c'est édifiant.



    "C'est clair, c'est simple et c'est net"


    "Pas de privatisation" : c'est ce qu'avait soutenu en 2004 Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Economie et des Finances au moment de l'augmentation du capital d'EDF-GDF. Le 6 mai 2004 lors d'un déplacement à Chinon (Indre-et-Loire), Sarkozy contente les représentants syndicaux de l'entreprise énergétique devant les caméras de télévisions : "On ne viendra pas à la privatisation, c'est clair, simple et net". Et à nouveau pour sommaire_pic.jpgtout ceux qui n'avait pas bien entendu : "Il n'y aura pas de privatisation d'EDF et Gaz de France, c'est clair, c'est simple et c'est net."
    Le 15 juin 2004, il réaffirme avec aplomb devant les députés : "EDF-GDF ne sera pas privatisée, le gouvernement ne le souhaite pas et l'Europe ne nous le demande pas".
    Toutefois, pour qu’EDF et Gaz de France puisse "lutter à armes égales contre leurs concurrents", Nicolas Sarkozy estime qu'il est "indispensable de transformer ces établissements publics en sociétés anonymes."
    Le 22 juillet 2004, le Parlement vote l'ouverture du capital de Gaz de France (GDF) avec une participation de l'Etat ne pouvant pas descendre au-dessous de 70%.
    Quatre années plus tard, jour pour jour, le tout nouveau groupe GDF-Suez est coté en Bourse. L'Etat ne détient que 35,6% de son capital.

    "Le changement de statut de l'entreprise est nécessaire"


    Autres temps, autres pratiques. En juin 1996, le gouvernement Juppé promulgue les lois de déréglementation et d’ouverture à la concurrence de France Télécom. Selon un modèle déjà bien rodé, l'opérateur public est transformé en société anonyme. "Le changement de statut de l'entreprise est nécessaire", explique alors le ministre des Technologies de l'Information et Poste, François Fillon, "dans la perspective d'une ouverture à la concurrence". Il est évidemment entendu que l’Etat conservera au moins 51% de son capital.
    La dissolution de l'Assemblée nationale en 1997 retarde l'ouverture du capital de l'opérateur téléphonique. Au nom de la défense des services publics, chère à la gauche, les socialistes s'engagent lors de la campagne législative à stopper le processus de privatisation. "Parce qu’il y a mission de service public, les socialistes souhaitent que France Télécom reste avec un capital à 100 % public", indique Dominique Strauss-Kahn. Une fois nommé Premier ministre, Lionel Jospin se ravise et fixe les modalités d'une privatisation partielle, qui conduit à la 23052006_big_436.jpgmise sur le marché 20,9% du capital de France Télécom. Cette ouverture du capital, "lui permettra de rester l'un des tous premiers opérateurs mondiaux", justifie-t-il. La vente des actifs de l'Etat se poursuit.

    Privatisation


    En décembre 2003, les députés adoptent une loi permettant à l’Etat de réduire sa participation sous le seuil de 50% du capital de France Télécom. Le ministre de l'Economie de l'époque, Francis Mer, défend les choix du gouvernement : "Le fait de voir son capital figé par une obligation juridique peut devenir un handicap stratégique pour l'entreprise."
    Nicolas Sarkozy transforme l'essai le 1er septembre 2004. France Télécom est privatisée. Aujourd'hui l'Etat ne détient plus que 26,65% de son capital.
    A la lumière de ces précédents, il faut donc croire le chef de l'Etat : "La Poste changera de statut, mais ne s'ouvrira qu'à des capitaux publics".

  • La Poste privatisée : après la crise

    Le projet de privatisation de La Poste est gelé pour le moment, du fait de la crise financière . Il semble difficile de trouver des fonds en cette photo_0302_459_306_14485.jpgpériode trouble . Mais le choix fondamental d'ouvrir le capital de l'entreprise au privé reste . Henri Guaino, conseiller spécial de Sarkozy annonce même que le calendrier reste actuellement valable : changement de statut en 2010, pour devenir une société anonyme, puis ouverture du capital en 2011 .

    Notre notr d'hier montre que La Poste avec son statut actuel se comporte déjà comme une entre prise privée pour qui le profit passe avant le service au public . L'ouverture à des capitaux privés, et la mise en concurence totale vont accélérer ces tendances, dont les zones rurales peu peuplées seront les premières victimes .

  • La Poste privée : privé de Poste

    photo-119756-2285fd891fdb598bca11238bbee936c0.jpgEn 2011, la distribution du courrier sera totalement libéralisée en Europe . Ce changement est inéluctable nous dit-on . Il l'est si on se place dans la logique d'une Europe libérale,que l'on cherche à nous imposer avec ou sans référendum .

    Cette libéralisation va ouvrir à la concurrence ,en plus de la distribution des colis, celle des lettres ordinaires . Ce secteur n'est pas rentable, surtout dans des zones rurales comme les nôtres . On risque plutôt un repli vers les activités qui seront réellement concurrentielles : grande ville,laposte_greve_lille06.jpg courrier d'entreprises, etc .

    Il faut s'attendre à moyen terme à la disparition de bureaux de Poste dans l'Argonne, ou au mieux à leur transformation en guichet postal dont le fonctionnement serait supporté par les communes "volontaires" .

    On a connu le plan de fermeture des collèges(qui reste dans les tiroirs, il peut ressortir) la fermeture des tribunaux, la fermeture des trésoreries . Il ne faut pas oublier la réorganisation des armées (à quand la gendarmerie ?) et celle des hôpitaux(où en est la fermeture des petits blocs opératoires ?) . Restons optimistes, comme ils disent, il nous reste les poubelles nucléaires .