Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Chômage :objectif nul.

    Il ne fait aucun doute que la lutte contre le chômage représente la priorité pour le Président et son Gouvernement.

    D'ailleurs, François Hollande a lié son sort politique à la réussite de son action dans le domaine de l'emploi. Il a même annoncé l'inversion de la courbe pour la fin de l'année, dommage que l'on ne se souvienne plus de quelle année il s'agissait.

    L'actuel Ministre de l'emploi voit les choses différemment. Vous vous demandez qui occupe ce poste clef au sein du gouvernement ? Vous avez du mal à vous souvenir du nom de celui qui est en charge de cerebsamen_territoire.jpg dossier prioritaire ? Sérieusement, vous ne pouvez ignorer qu'il s'agit de François Rebsamen.

    Ce denier vient donc de déclarer :"L'inversion de la courbe du chômage, c'est une expression que je n'ai pas reprise". C'est plutôt vache pour le président qui était à l'origine de l'expression "inverser la courbe du chômage". Mais que nous propose François Rebsamen en échange.  Il déclare "moi, je veux faire baisser le chômage, c'est-à-dire diminuer le nombre de chômeuses et de chômeurs. Il y en a 3 349 000 aujourd'hui, il faut que, quand nous arriverons vers la fin de ce quinquennat, il y ait moins de 3 millions de chômeurs". Admirez le "moi, je" et retenez cet objectif ambitieux : moins de 3 millions de chômeurs en fin de quinquennat.

    Il est utile de comparer ce chiffre à celui du début du quinquennat. En avril 2012, on comptait, 2,88 millions de chômeurs et 2,9 millions en mai 2012. Le ministre se fixe donc comme objectif le niveau existant à l'arrivée de François Hollande. On peut supposer que, dans sa bouche, il s'agisse d'un idéal, dont il pas même certain qu'il soit atteint.

    En admettant qu'il le soit, on reste malgré tout sidéré par cette déclaration. Le Gouvernement se donne comme chantier prioritaire  l'emploi, prend des mesures difficiles à supporter pour nombre de Français et ne pense même pas avoir un résultat positif en fin de mandat. Devant des perspectives aussi enthousiasmantes, il est surprenant de voir que 18 % des Français aient encore une opinion positive du Chef de l'Etat.