Communiqué de Greenpeace
Ce matin à l’aube, des activistes ont projeté un immense message sur la centrale nucléaire de Fessenheim (Alsace). Le message ? “Pourquoi seulement moi ?“.
Cette action accompagne la publication d’un rapport qui révèle et analyse les cinq centrales nucléaires françaises à fermer en priorité : Blayais, Bugey, Fessenheim, Gravelines et Tricastin.
photo : (c) Nicolas Chauveau / Greenpeace
Quatre autres sites à fermer !
L’âge, l’inondation, le séisme, mais aussi les problèmes de sûreté sur les cuves, radiers, enceintes de confinement, la puissance, le combustible utilisé…le risque industriel (risques d’explosion, sites Seveso), le risque de chute d’avion, le bassin de population, les villes importantes et frontières à proximité…les vents dominants et l’éventuelle contamination…les impacts socio-économiques potentiels sur l’agriculture, la viticulture, le tourisme ou l’industrie…tous ces critères ont été examinés pour en arriver à déterminer les centrales à fermer en priorité.
Commentaires
L'action de Greenpeace est spectaculaire. L'article ci-dessus précise les facteurs de risque qui entourent ces cinq centrales.
Ou les responsables scientifiques acceptent ces risques et les conséquences qui pourraient être d'une ampleur inouïe, ou ils ne prennent pas au sérieux les inquiétudes de Greenpeace et de nombreux citoyens.
Doit-on attendre un drame pour commencer les démantèlements ?
Daniel