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Sarkozy, l'emploi et les Ardennes

A262020B.gifNotre président vient à Rethel pour parler de la situation de l'emploi, sans annoncer de plan nouveau . Il a choisi de venir dans les Ardennes, car la situation du chômage y est particulièrement préoccupante .

Pourtant de nombreux Ardennais ne sont pas comptés comme chômeurs, et devraient l'être :

Combien sont partis vers Reims, la région parisienne ou ailleurs . Les Ardennes font partie des départements où le solde migratoire est fortement négatif : beaucoup sont contraints de quitter leur territoire, et tous ceux-là n'ont pas pu trouver ou garder un travail .

Combien travaillent à temps incomplet, par intérim ou pas, et malgré un salaire inférieur au SMIC, sont considérés dans les statistiques comme des travailleurs "normaux" .

Combien subissent du chômage partiel, imposé par leur entreprise qui ampute le montant de leur salaire .

Ces situations sont des exemples de chômage dissimulé, il y en a d'autres : stages plus ou moins "bidon", exclus administratifs des listes pour un retard, travailleurs âgés dispensés d'inscription ...

La situation économique actuelle accentue ces phénomènes, en particulier dans le secteur de l'automobile, important pour les Ardennes . En choixpwavril019nu9.jpgvoici l'illustration dans "L'union" de ce jour, qui parle de la fonderie PSA de Charleville .

On savait déjà que la majorité des intérimaires (on en comptait encore près de 300 au début du mois) ne verraient pas leur mission renouvelée. Par ailleurs, le système de souplesse induit par la RTT fonctionne à plein régime : des jours de repos sont déjà imposés le 10 novembre et trois jours avant Noël.
« Mais cela ne suffira pas. On peut difficilement fermer temporairement les sites d'assemblage sans que nous, en amont, on soit aussi obligés de réduire davantage notre production. Il est inutile que nous produisions des stocks : la règle est le flux tendu », indiquait hier un syndicaliste.
De fait, lors d'un comité d'entreprise convoqué le 29 octobre, des journées de chômage partiel devraient être annoncées pour les 30 et 31 octobre, mais aussi peut-être pour décembre (dans une proportion à déterminer). « L'atmosphère est tendue dans les ateliers. On fait le gros dos. Le contexte est réellement préoccupant », ajoutait hier ce même délégué.

 

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