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zone euro

  • On est les meilleurs

    Avec le président Sarkozy et son équipe gouvernementale, pas de doute on est les meilleurs.

     

    Ils ont pris rapidement les décisions qu'il fallait pendre pour répondre à la crise économique. La France a donc une longueur d'avance sur ses Christine-Lagarde-economie-suppression-fonctionnaires-budget-crise-financiere-economique-roselyne-bachelot-hopital.jpgpartenaires européens, même si ceux-ci ont tenté de copier nos bonnes idées par la suite.

    Bien sûr on est endetté jusqu'au cou, mais il fallait cela pour sauver les banques et le système libéral. Pour le pouvoir d'achat et la sécurité sociale, il ne reste plus rien, désolé revenez dans dix ans.

    C'est, à peine modifié, le discours de nos gouvernants. Cela fait mal, mais c'est pour votre bien : on va s'en sortir mieux que les autres.

     

    Sauf que les chiffres montrent une sortie de crise bien molle en France (0,3%), malgré tous les milliards injectés, une reprise qui est inférieure à celle de la moyenne des pays de la zone euros (0,4%). Un chiffre de moitié inférieur à celui de l'Allemagne qui n'a pourtant qu'Angela Merkel a sa tête.

     

     

    Voici les derniers chiffres européens présentés par "Le Figaro" :

     

    Le chiffre publié par l'Insee (+0,3%) est nettement inférieur aux prévisions des économistes. D'autant que nos voisins européens font mieux. Malgré tout, la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, estime «qu'on va bien finir l'année».

    1293_croissance.jpgLe produit intérieur brut de la France a augmenté de 0,3% au troisième trimestre par rapport aux trois mois précédents, comme au deuxième trimestre, selon les résultats provisoires des comptes nationaux publiés vendredi par l'Insee. Les chiffres avaient été dévoilés un peu plus tôt par la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, en visite à Singapour. L'acquis de croissance pour 2009 est de -2,4% à fin septembre.

    Ce chiffre est inférieur aux prévisions puisqu'en octobre, l'Institut national de la statistique prévoyait une croissance de 0,5% au troisième trimestre, après la bonne surprise du trimestre précédent (+0,3%) qui avait permis de mettre un terme à une année de reflux de l'activité. Le consensus établi par les économistes était de 0,6% en moyenne, soit deux fois le chiffre annoncé ce vendredi. Le chiffre annoncé par l'Insee est également inférieur à celui dévoilé par l'Allemagne, qui a annoncé un PIB en hausse de 0,7% sur la période. Quant à l'Italie, la croissance ressort à 0,6% sur cette période.