Les activités humaines, l’introduction d’espèces exotiques et le réchauffement climatique compromettent la conservation de la faune sauvage de l’archipel des Galápagos, situé dans le Pacifique, 1000 km à l’ouest des côtes de l’Équateur. La dispersion vers les eaux marines de Toxoplasma gondii, parasite intestinal du chat, vient-il encore noircir le tableau ? C’est la question que se pose Juan Mosquera, jeune chercheur équatorien, qui conduit sa thèse de doctorat au laboratoire de parasitologie de l’Université de Reims Champagne Ardenne (URCA).
Au premier trimestre de l’année scolaire, sa directrice de thèse, Marie-Lazarine Poulle, ingénieure de recherche rattachée au CERFE (Boult aux Bois) et au laboratoire de parasitologie de l’URCA, est allée aux Galápagos pour assister Juan dans la collecte de données sur les otaries. Elle était accompagnée de son fils Frantz, élève de 1er au lycée Masaryk. En contrepartie d’une autorisation d’absence exceptionnelle, il devait rendre compte quasi quotidiennement de son séjour à ses camarades du lycée, via des messages, photos et vidéos postés sur l’environnement numérique de la cité scolaire.