L’affaire Pegasus a été un événement majeur au début de l’été : une semaine de révélations, d’une ampleur mondiale, sur un système de cybersurveillance ciblée. Depuis, que s’est -il passé ? Des mesures ont-elles été adoptées ? Quelles sont les réponses apportées par les Etats ? Y-a-t-il eu de nouvelles révélations ? Décryptage.
Fin juillet 2021, le Projet Pegasus dévoile un scandale de surveillance numérique ciblée mondiale : le logiciel de pointe de la société israélienne NSO Group, a été vendu à des Etats qui ont utilisé Pegasus pour cibler illégalement des journalistes, des militants, des avocats ou des responsables politiques. Un outil théoriquement prévu pour la lutte contre le terrorisme et le crime organisé, mais détourné pour espionner. Parmi les clients de NSO Group, figurent des Etats comme l’Arabie saoudite, la Hongrie, ou encore le Maroc, dont les bilans en matière de droits humains sont extrêmement préoccupants.