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Derniers tours de manège sur la fête de Vouziers.

Ce mercredi était le denier jour de la fête, pendant lequel les manèges sont accessibles à demi-tarif.

Il semble que la participation soit restée en demie-teinte malgré tout, confirmant le ralentissement de la fréquentation pour ce millésime.

L'argument du déroulement en début de mois ne peut convaincre, puisque tous les années la fête se déroule à la même période. Les difficultés économiques rencontrées par les familles sont une cause certaine de cette désaffection relative.

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On ne peut pas dire non plus que les forains fassent preuve d'un dynamisme extraordinaire. Ils présentent les mêmes métiers depuis des années, placés souvent au même endroit au centimètre près.

Les propriétaires des attractions bénéficient d'une rente de situation, et ne semble pas pressés de renouveler l'offre présentée aux jeunes Vouzinois. Ceux-ci ont plutôt boudé le bal du samedi soir, cette prestation devrait également être réévaluée, bien qu'il soit difficile d'imaginer une proposition différente et consensuelle.

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Commentaires

  • je confirme, bien peu de monde cette année à la fête , certaines attractions n'ont presque pas fonctionné beaucoup moins que l'an dernier , j'ai la fête sous mes fenêtres c'était vraiment pas la foule
    Les Vouzinois sont restés en famille pour éviter les tentations avec les enfants
    2€ ; 2,5€ ou 4 € le tour , la facture monte vite

  • La vie sociale s'effrite.

    Comme pour beaucoup d'autres choses, on a pensé que le partage de moments festifs comme d'ailleurs celui d'instants communautaires ou collectifs allaient de soi, que cela n'entrait pas dans un apprentissage, ne faisait pas partie d'une démarche éducative.Au fil des générations, on a oublié le sens de la fête communale qui constituait un moment rare que l'on vivait intensément et surtout que l'on partageait . Aussi il ne faut pas s'étonner de constater que "la fête" s'est vidée de son caractère exceptionnel, a perdu sa fonction sociale et en même temps "sa magie" pour se banaliser et devenir un marché "payant" de loisirs.Il ne sera pas facile de redorer "la fête". Je me souviens d'une proposition pertinente d'un forain : "Il faudrait pavoiser les rues de la cité, associer la jeunesse à l'organisation des rites qui avaient un sens et créaient des liens sociaux. La fête se perd faisons des efforts , mobilisons nos imaginations et nos actions pour lui redonner des couleurs". Je crois qu'il est temps de s'y mettre!

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