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Visite Hu Jintao en France. La défense d’intérêts économiques ne doit pas prendre le pas sur celle de la liberté d’expression

 

 

Un communiqué d'Amnesty International

 

Paris, le 4 novembre 2010 - A l’occasion de la visite de Hu Jintao, président de la République populaire de Chine, du 4 au 6 novembre 2010, le président Nicolas Sarkozy ne doit rien céder sur la question des violations de la liberté d’expression en Chine, mises en lumière par l’attribution du prix Nobel de la Paix à Liu Xiaobo.

« Cette récompense ne peut avoir d’effets réels que si elle s’accompagne d’une pression internationale h-4-1757231-1288869112.jpgaccrue sur le gouvernement chinois afin qu'il libère Liu Xiaobo ainsi que les nombreux autres prisonniers d'opinion qui croupissent dans les prisons chinoises pour avoir exercé leur droit à la liberté d'expression » a déclaré Geneviève Garrigos, présidente d’Amnesty International France.

A la suite de la vague d’indignation internationale soulevée par la réaction du gouvernement chinois et au moment où la France s’apprête à prendre la présidence du G20 puis du G8, elle ne peut rester muette. Il est de la responsabilité du Président français de rappeler à son homologue chinois l’engagement auquel la Chine a souscrit en signant le Pacte International relatif aux droits civils et politiques garantissant, notamment la liberté d’expression.

Le mouvement de défense des droits fondamentaux en Chine grandit mais les personnes qui tentent de dénoncer des violations des droits humains ou de critiquer des mesures gouvernementales s'exposent à de graves représailles. Les autorités ont souvent recours à des chefs d'inculpation tels que « mise en danger de la sécurité de l'État », « subversion de l'État » ou encore « séparatisme »

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