Notre député fait parler de lui à l'Académie française . Ce qui ne veut pas dire qu'il y rentrera bientôt, car il ne s'y est pas fait que des amis . Il a déposé un amendement au projet de révision de la Constitution, amendement qui a été retenu par la chambre des députés .
Voici la réaction des académiciens, texte repris d'un article de Ouest-France :
Le texte sur la reconnaissance des langues régionales dans la Constitution est examiné, à partir de ce mardi, au Sénat. Or, hier - fait très rare, traduisant une vraie préoccupation du quai Conti - les académiciens ont diffusé une déclaration appelant les parlementaires à retirer cette loi.
« Depuis plus de cinq siècles, la langue française a forgé la France, rappellent les académiciens. Notre Constitution a reconnu cette évidence : la langue de la République est le français. » S'ils ne contestent pas l'importance des langues régionales, ils s'interrogent sur cette apparition soudaine qui met « en cause, notamment, l'accès égal de tous à l'administration et à la justice ».
L'Académie, « qui a reçu le mandat de veiller à la langue française dans son usage et son rayonnement », demande « le retrait de ce texte dont les excellentes intentions peuvent et doivent s'exprimer ailleurs, mais qui n'a pas sa place dans la Constitution ».
Après cela, on demande si J-Luc Warsmann portera un jour l'habit vert avec l'épée . Il pourra toujours faire son prochain discours en ch'ti ou en breton, pour défendre les langues régionales .