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turquie - Page 7

  • Génocide arménien : de la transformation d’un fait historique en argument électoraliste


    Communiqué LDH

    La Ligue des droits de l’Homme, qui a compté à sa direction de grands défenseurs de la cause arménienne, de ses deuxièmes président et secrétaire général, Francis de Pressensé et Pierre Quillard, à Anatole France, entre autres, a fait de la dénonciation des massacres d’Arméniens dans l’Empire ottoman l’un de ses premiers combats au lendemain de sa constitution lors de l’affaire Dreyfus.

    images?q=tbn:ANd9GcRsQhfG6UDBxCQkLvG-7hQKoQn2B1cSml52kNe_ygZ6FYp4_oGoHekQbt3ssgLa Ligue des droits de l’Homme, qui a compté à sa direction de grands défenseurs de la cause arménienne, de ses deuxièmes président et secrétaire général, Francis de Pressensé et Pierre Quillard, à Anatole France, entre autres, a fait de la dénonciation des massacres d’Arméniens dans l’Empire ottoman l’un de ses premiers combats au lendemain de sa constitution lors de l’affaire Dreyfus.

    Aujourd’hui, elle poursuit son action pour la reconnaissance universelle du génocide dont les Arméniens ont été victimes en 1915.

    Mais elle considère comme inopportune la loi votée, suite à la visite de Nicolas Sarkozy en Arménie les 6 et 7 octobre, par l’Assemblée nationale le 22 décembre 2011 et le Sénat le 23 janvier 2012, visant à pénaliser en France toute contestation ou relativisation d’un génocide reconnu par la France. Faut-il le rappeler, iI ne revient pas à l’État d’écrire l’Histoire ni images?q=tbn:ANd9GcS1-tX7Lqxg8JwTJVd73jtJldy7cdKvJq_natYCwtSUZwwtlQJXDAaux lois et aux juges de réprimer les propos sur cette question historique.

    Cette initiative, qui ne répond pas à la nécessité de lutter contre une forme spécifique et déguisée de discours raciste au sein de la société française, mais relève fondamentalement de préoccupations idéologiques et électoralistes, est contre-productive par rapport à l’avancée nécessaire de la reconnaissance des faits.

    L’essentiel est que les historiens puissent œuvrer librement et scientifiquement, en Turquie comme en France.

    Paris, le 24 janvier 2012

  • tu veux ou tu veux pas ?

    tr_turquie_europe.gifLa majorité, profondément divisée, joue une valse-hésitation au sujet de l'adhésion de la Turquie à l'Europe . J. Chirac avait fait adopter un texte qui demandait un référendum pour accepter la Turquie au sein de l'Europe .

    Dans le cadre de la modification de la constitution, le gouvernement avait prévu de renoncer à cette mesure .

    Les députés, entre autres le président de la commission des lois Jean-Luc Warsmann, ont incorporé un amendement . Celui-ci prévoit un référendum pour les pays qui représentent plus de 5% de la population de l'Europe (donc la Turquie)

    Le sénat vient de supprimer cette version, certains trouvant choquant qu'un article de la constitution vise un pays en20070721Turquie.jpg particulier .

    La discussion à ce sujet n'est pas terminée, de part et d'autre des parlementaires en font un cas de refus de vote pour la future modification de la constitution .