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Des hôpitaux victimes de la guerre

Le journal médical anglais "The Lancet" lance un cri d'alarme quand à la situation médicale à Gaza .

Les conditions de prise en charge des malades et blessés sont difficiles à imaginer : une situation de guerre vécue sur place, un blocus qui dure depuis des mois, des milliers de blessés que l'on ne peut pas évacuer, des personnels de santé à bout de force .

Et Israël considère toujours que les résolutions du conseil de sécurité de l'ONU ne l'engagent pas (la dernière prise à l'unanimité, avec l'abstention des seuls Etats-Unis). Ce pays vit-il sur une autre planète, ou considère-il que les règles internationales ne s'appliquent pas pour 621596.jpglui ?

Le Lancet cité par nouvelobs.com :


La revue médicale britannique The Lancet accuse, dans un éditorial rendu public mercredi 14 janvier, les forces israéliennes d'"atrocités" dans la bande de Gaza. La revue, une des plus respectées dans le monde médical, reproche également aux responsables médicaux du monde entier leur silence "complice" devant la destruction des systèmes de santé.
L'éditorial souligne "le fardeau injustifiable" que font peser sur les populations civiles les opérations israéliennes, affirmant que "les normes internationales du comportement humanitaire en situation de conflit ont été foulées au pied".

Complicité

(en photo une chambre d'une clinique de Gaza)

Gaza_chambre-93187.jpg"Nous avons du mal à croire qu'une nation démocratique par ailleurs respectée internationalement peut autoriser des atrocités humaines aveugles de cette ampleur dans un territoire déjà soumis à un blocus terrestre et maritime", écrit The Lancet.
Jugeant "non justifiées et disproportionnées les énormes pertes en vies humaines et la destruction du système de santé de Gaza", la revue accuse les forces israéliennes de "contrevenir à la quatrième convention de Genève".
"Nous sommes déçus par le silence des associations et organisations médicales nationales dans le monde entier devant la destruction et la dislocation des services de santé", indique la revue, estimant que leurs leaders, "à travers leur inaction, sont complices d'une tragédie que l'on pouvait éviter".

 

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