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luttes sociales et déliquance

L'association "Droit au logement" (Dal) est condamnée par la justice pour avoir installé des tentes rue de la Bourse, afin de faire connaître le sort des mal logés . Cette lourde condamnation (12000 euros) tente d'affaiblir une association, dont les combats ont contribué à réveiller les consciences au sujet de la situation des sans-abris . Chaque hivers, on retrouve des personnes mortes dans la rue, sans que cela entraîne la mal-loges-banque-paris.jpgmoindre condamnation : personne n'est responsable . Par contre, installer des tentes dans une rue, voila une situation intolérable dont la justice doit se saisir . Voici deux réactions, reprises de l'Express.fr :

Dans un communiqué, l'association France Terre d'Asile fait part de son incompréhension.

"Il est possible d'avoir, avec le Dal, des différences d'approche et de méthode, mais on ne peut laisser condamner une association qui lutte avec constance, courage et opiniâtreté, pour le droit à l'hébergement et à un logement pour tous", déclare-t-elle.

Le maire du 2e arrondissement de Paris, Jacques Boutault, s'est également dit "consterné."

logo-dal.jpg"Il est scandaleux que les militants et les mal logés soient traités, du fait de ce jugement, comme des délinquants qui encombreraient l'espace public par simple négligence", a-t-il déclaré dans un communiqué.

Selon l'élu (Verts), il s'agit "d'un jugement à caractère politique" qui sonne comme "un très mauvais signal" et cette période de "grave crise du logement."

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