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  • PS: toujours divisé

    Au deuxième jour du congrès du PS à Reims, les divisions persistent  . Une motion de synthèse réunissant tous les courants paraît peu probable.

    Pourtant les militants et les dirigeants savent bien que seul un parti uni derrière un leader avec une ligne politique claire a une chance de battre Sarkozy aux prochaines échéances électorales . Mais les divisions idéologiques et les questions de personnes semblent bien difficiles à surmonter 366860875_f02e322e48.1217497888.jpg. Courage, camarades, plus qu'une journée .

     

     

    La position de Martine Aubry sur une alliance avec Ségolène Royal :


    Martine Aubry a renvoyé une fin de non-recevoir à la main tendue par Ségolène Royal: "nous n'avons pas en l'état pu nous inscrire dans le rassemblement proposé", car "nous n'avons pas trouvé la cohérence globale du projet alternatif (...) nous voulons garder un parti de militants" et "nous voulons aussi clairement dire que l'alliance doit se faire entre les partis de gauche". Des propos accueillis par les huées d'une partie de la salle.
    "Il faut d'abord la ligne politique (...) C'est la ligne politique qui fait les alliances et qui fait la majorité de notre congrès", a-t-elle martelé, plaidant pour un PS "ancré à gauche", "profondément européen" et "fort de ses militants et respectueux de ceux-ci".
    "C'est un congrès historique", a prévenu Martine Aubry. "Si nous ne sommes pas capables de nous reprendre, c'est peut-être la fin du Parti socialiste".

  • Rigueur à l'hôpital

    L'ensemble des médecins qui président les comités consultatifs médicaux des hôpitaux de Paris ont écrit au ministre de la santé . Engagés dans Logo-APHP.jpgles différentes réformes du système de santé, ils dénoncent les dérives qui ne permettent plus de faire leur travail auprès des malades dans des conditions normales . C'est la première fois qu'ils prennent ainsi la parole ensemble .

    La politique déployée sur nos hôpitaux depuis plusieurs mois ressemble de plus à en plus à un étranglement financier pur et simple. Des restrictions budgétaires sans objectifs médicaux ni de santé publique clairement identifiés font courir des risques graves au système de santé que nous servons. (...)

    hopital.jpgDepuis quelques mois, le ton a malheureusement changé. La place n’est plus aux réorganisations et regroupements médicalement utiles et intelligents, aux investissements sur des projets prometteurs, la place est aux économies à très court terme et à tout prix.(...)

    La santé est un investissement pour le pays. L’utiliser pour un objectif à court terme de réduction pure et simple des dépenses est dangereux. La qualité va en pâtir sans aucun doute, de même que l’accès aux soins pour tous, si efficace aujourd’hui en France. Le découragement des acteurs qui font l’hôpital public va s’en suivre. Il y a danger. Les médecins impliqués dans l’organisation hospitalière à l’AP-HP vous le disent solennellement.

    L'ensemble du texte par ce lien

    Les réformes gouvernementales ne s'attaquent pas qu'aux petites structures, qui sont accusées de ne pas être suffisamment sûres . Il devient de plus en plus difficile de cacher qu'elles ont pour but principal de faire des économies budgétaires . Ces décisions ont pourtant été prises avant la crise financière, qui va amener d'autres coupes dans les financements publics .

  • TGV et terrorisme

    9 personnes de la mouvance "ultra-gauche" doivent être présentée au parquet ce jour, dans le cadre de l'enquête sur les actes de malveillance contre la SNCF . A l'heure actuelle, il faut se monter très prudent dans ce que l'on peut dire, puisque les sources d'informations seTGV---Bettembourg-(1).jpg résument pratiquement aux enquêteurs .

    Ceux-ci affirment avoir découvert les auteurs des sabotages contre les ligne TGV : ils appartiendraient à un groupe "autonome", basé dans une communauté de Corrèze . Divers indices auraient été découverts, mais pas de preuves directes . Cette mouvance "ultra-gauche" existe, avec un discours parfois très violent, mais sans actions "terroristes" revendiquées  ces derniers temps .

    Ce groupe a-t-il franchit le pas, ou s'agit-il de provocation ? Une erreur plus ou moins volontaire est même possible quand on se souvient de l'affaire des Irlandais de Vincennes : de grands terroristes, qui en réalité ne l'étaient pas .

    Une chose semble sûre : ces actes ne feront pas avancer la lutte contre le gouvernement . Ce type de comportement est même facilement utilisé pour justifier des mesures policières . On est dans une période ou les fichages se multiplient, ou des atteintes aux libertés existent . Mais il ne faut pas justifier son impatience à voir changer les choses par des analyses fausses : nous ne subissons pas une dictature militaire, ou une occupation étrangère . La référence à ces situations et à une résistance armée ne peut qu'isoler ceux qui s'en réclament des luttes en cours , et même renforcer les partisans d'un état fort .

    chat-terrorisme.gifNotre combat est de longue haleine et demande de la persévérance . Il ne réussira pas en faisant à la place des gens, ou en essayant de les réveiller brutalement . Il faut argumenter, lutter, montrer l'exemple et savoir continuer assez longtemps pour que d'autres nous rejoignent . Cela est peut-être moins romantique, mais nécessaire .

    Ce petit groupe n'est pas l'avant-garde de la révolution en marche ; il n'est peut-être pour rien dans les actes de sabotage des lignes TGV . Les membres semblent bien intégrés au sein de leur village, où un comité de soutien a été créé .

    Nous n'avons ni les éléments concrets , ni la compétence nécessaire pour les juger .

    Nous affirmons sereinement que notre combat se situe sur une toute autre ligne, et que l'utilisation d'une violence minoritaire ne sert pas le combat contre le régime actuel .