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  • Droits humains en Arabie saoudite : 36 États montent au créneau

    Communiqué d'Amnesty International le 07.03.2019

    Trente-six États ont remis une déclaration au Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève critiquant la répression menée par le gouvernement saoudien contre les défenseurs des droits humains. Une occasion à saisir.

    Les États signataires se disent inquiets du recours de l’Arabie saoudite à la législation antiterroriste pour poursuivre en justice des personnes exerçant pacifiquement leur droit à la liberté d’expression et de réunion.

    Leur déclaration conjointe pointe du doigt les nombreux cas de militants pacifiques qui ont été arrêtés et détenus et ont été victimes de torture et de violences sexuelles en prison. Elle demande également une enquête indépendante sur le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi.

    Un bilan désastreux

    En tant que membre du Conseil des droits de l’homme, l’Arabie saoudite a l’obligation de veiller au respect des normes les plus exigeantes en matière de promotion et de protection des droits humains.

    Pourtant le gouvernement n’a jamais mis en œuvre les recommandations clefs en vue de remédier à son bilan désastreux en matière de droits fondamentaux.

    Le gouvernement saoudien a sévèrement restreint la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique ; il a arrêté des défenseurs des droits humains, des dignitaires religieux et des dissidents.

    Malgré les quelques réformes, les femmes sont toujours soumises à une discrimination systématique en droit et en pratique en raison du système répressif de tutelle masculine.

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