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La LDH est au côté du peuple tunisien

Communiqué LDH
La LDH salue l’insurrection du peuple tunisien qui a contraint le dictateur Ben Ali et ses proches à quitter la Tunisie.

Depuis toujours, la LDH est au côté des organisations tunisiennes qui luttent pour la liberté dans leur pays. Elle rend hommage, en particulier, à l’action opiniâtre de son organisation sœur en Tunisie, la Ligue tunisienne des droits de l’Homme, dont les militants ont montré un courage sans égal face aux persécutions dont ils étaient l’objet.

55389_manifestation-en-soutien-aux-habitants-de-sidi-bouzid-a-tunis-le-27-decembre-2010.jpgLa LDH s’incline devant la mémoire de tous ceux qui sont tombés dans ce combat pour la liberté.

Les vœux du peuple tunisien doivent être respectés : la démocratie doit être rétablie et la Constitution réformée. Ceux et celles qui ont mis la Tunisie en coupe réglée doivent rendre compte de leurs actes, les victimes doivent être reconnues, la vérité faite et les préjudices réparés.

La LDH exprime sa condamnation la plus ferme du comportement scandaleux des autorités françaises. Après avoir soutenu sans réserve la dictature, le gouvernement français n’a pas soutenu la lutte du peuple tunisien, se contentant d’offrir sa collaboration policière à la répression. Cette attitude est indigne des valeurs de la France.

La révolution du peuple tunisien montre que l’aspiration à la liberté, à la démocratie et à la justice sociale traverse tous les pays du monde. La LDH souhaite que les autres pays de la région s’engagent, selon leur propre voie, dans la même direction.

Elle appelle l’Union européenne à cesser de cautionner les régimes les plus détestables et à appuyer ceux et celles qui combattent en faveur des libertés et de la démocratie.

Paris, le 17 janvier 2011

Commentaires

  • Pour disculper Sarko et son gouvernement; des amalgames scandaleux:
    Mais à quel jeu se livrent les journalistes?Vous avez , comme moi, entendu l'affirmation maintes fois répétées et appuyées par des images que Mitterrand, comme Chirac et Sarkozy avaient soutenu Ben Ali. Des journalistes dignes de cette qualification auraient dit: "Mitterrand a rencontré Ben Ali en juin 1989 quelques mois après l'élection démocratique de ce dernier quelques mois auparavant. Ben Ali représentait alors une espérance pour la Tunisie. Chirac a visité Ben Ali en decembre 2003 et Sarkozy en avril 2008. Dans ces deux derniers cas, Ben Ali s'était révélé comme un dictateur car il sévissait respectivement depuis 15 et 20 ans. Les défenseurs des Droits de l'homme dénonçaient unanimement et avec détermination la torture, la corruption, l'absence de toutes les libertés fondamentales en Tunisie. Je n'ai pas de raisons de défendre Mitterrand mais dans la situation présente sa mise en cause ne vise qu'à disculper Sarkozy.Et c'est scandaleux comme le sont les propos de la ministre des affaires étrangères de la France, Michelle Alliot-Marie. Dans toute démocratie digne de ce nom, sa démission aurait été exigée immédiatement.En France, le pays des Droits de l'Homme, on la laisse à son poste et on lui permet de bredouiller de lamentables justifications. Mais comment expliquer cette connivence entre le Pouvoir et la plupart(pas tous heureusement) des grands médias?

  • La Tunisie et La France :
    Existe-t'il un homme politique français digne de ce nom pour dire que Ben Ali n'était pas un dictateur ?
    Alors pourquoi cette complaisance depuis si longtemps avec ce régime ?
    Pour beaucoup de nos compatriotes, la Tunisie est un pays idéal : Le soleil, les plages immenses, les hôtels hors catégorie, le personnel serviable, et surtout des prix à défier toute concurrence. Ces prix miraculeusement obtenu grâce à un coût de main d'oeuvre presque inexistant dans l’hôtellerie, comme dans les centres d'appel, les centres de maintenance.
    Merci à tous les dictateurs du monde qui permettent aux touristes français de se dorer au soleil pour pas trop cher (cherchez bien, il y a encore pas mal de pays pas cher !!)
    Hier, l'un des dictateurs chassés de leur pays par le peuple et accueillis en France, est retourné dans son pays après 25 ans d'exil (25 ans sans papier, sans avoir jamais obtenu l'asile politique). Baby Doc a certainement présumé de sa force de conviction en retournant dans le pays que son père et lui ont tellement maltraité.
    Toujours est-il qu'il a pu vivre en toute impunité pendant 25 ans en France. Pourquoi n'a-t'on donc pas accueillit Ben Ali ? Est-il pire que la famille Duvallier ?

    Tout cela pour dire que les "Droits de l'homme" sont bafoués tous les jours en France, et que malgré tout, il faut continuer à s'insurger : Merci à la LDH de nous alerter en continu, et merci à ce blog de s'en faire le relais.

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