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Tarnac : TF1 contre TF1

Un an après les arrestations dans l'affaire de Tarnac, le dossier d'accusation apparaît bien vide.

 

Le sabotage des caténaires de la SNCF avait provoqué une réaction ferme de la ministre qui désignait des militants d'"ultra-gauche" comme coupables. La justice a fait incarcérer des membres du "groupe de Tarnac", qui étaient surveillés et suivis par des policiers spécialistes de l'anti terrorisme.

Les personnes mises en cause ont été remises en liberté les unes après les autres. On ne parle toujours pas d'un procès, et il semble bien que la tarnac.1228221107.gifjustice manque d'éléments concrets pour pouvoir prouver une participation des personnes inculpées à une action de sabotage.

Pas d'éléments matériels, alors qu'une surveillance était en place avant l'action judiciaire, c'est pour le moins étonnant.

Il existait un témoin à charge au départ de la procédure, TF1 vient de révéler que ce témoin n'était absolument pas crédible. Le plus drôle, c'est que cette même chaîne présentait ce témoin comme capital il y a quelques mois. Voici la démonstration d'"Arrêt sur images".

 

Dans cette affaire, une ministre,  des policiers et une certaine presse ont voulu créer  un climat de chasse au terrorisme, autour d'actes de sabotage qui n'ont fait aucune victime.

Un an après, cela ressemble à une histoire de chasse à la Pagnol.

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