Le plan américain pour sauver leur industrie automobile comporte une aide de 13,4 Milliards de dollars . Comme il le dit lui même (voir la note du 19/12 sur ce sujet), il renonce au libéralisme pour sauver le libéralisme . D'ailleurs dans les mesures demandées en échange figure la baisse des avantages dont bénéficient les ouvriers du secteur, en particulier une diminution de leurs salaires .
Les syndicats américains avaient obtenu par des années de lutte des conditions de travail et de salaire convenables . Ce plan les obligent à s'aligner sur les conditions de la concurrence : une belle régression sociale . Voici un extrait de "Libération" :
Concrètement, l’aide fédérale se décompose en 9,4 milliards de dollars pour GM et 4 pour Chrysler, sans compter 4 milliards de plus pour GM en février, sous réserve du déblocage de la seconde partie des fonds du plan Paulson par le Congrès. En échange, la Maison Blanche exige des efforts, tant de la part des dirigeants des groupes que des syndicats. Elle réclame notamment un alignement des salaires sur ceux pratiqués par les usines américaines des constructeurs étrangers d’ici au 31 décembre 2009.
B. Obama est d'accord avec ces décisions. Toujours d'après "Libération" :
Bush justifie aussi sa décision de venir en aide aux constructeurs par son refus de laisser son successeur face à une industrie majeure en voie de disparition. Dans ce trou noir qu’est la période de transition entre les administrations sortante et élue, les dirigeants ont donc décidé de se serrer les coudes. Un responsable de la Maison Blanche confirme d’ailleurs que des consultations ont bien eu lieu entre les deux équipes à ce sujet
Et, vendredi, Barack Obama a estimé que l’aide octroyée par Washington était «une étape nécessaire».
La crise est un moyen bien commode pour faire payer aux ouvriers les pots cassés par d'autres .