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Communiqué RESF 51

arton222.jpgDans toute la France, les préfectures rivalisent
de fourberie, d'hypocrisie et d’inhumanité pour
atteindre, cette année encore, les quotas imposés
par Hortefeux.
La loi, lorsqu'elle protège les droits élémentaires
des personnes, est ignorée. Les coups tordus,
l’acharnement sont devenus la règle, dès lors
qu’on doit expulser à tour de bras.


La famille, valeur si souvent instrumentalisée
quand il s’agit de se faire élire, devient valeur
négligeable et ne doit plus faire obstacle au
grand nettoyage : on sépare le mari et la femme,
on empêche un mariage, on prive des enfants de
la présence de leur père, on arrête une femme
sur le point d’accoucher… on va jusqu'à menotter
les enfants !


Le travail, tellement encensé pendant les dernières
campagnes électorales, devient lui aussi
un moyen de pression : quand on ne peut pas
renvoyer, on refuse le droit de travailler même à
des gens que leur employeur attend. Une régularisation
par le travail est possible, mais la liste
d’emplois proposée barre définitivement l’accès
au travail à la majorité des sans-papiers et
devient une solution piège comme le fut la circulaire
Sarkozy pour la régularisation des familles.
La solidarité, à laquelle les pouvoirs savent
si bien appeler quand ça les arrange, devient un
délit lorsqu'on aide ou héberge un sans papiers.
La chasse à l'étranger continue


Etre un opposant dans son pays, fuir une dictature
des persécutions, la guerre... ne suffit plus à vous assurer
l'accueil de la France.
L'éducation des enfants est sacrifiée par le
départ vers un pays dont ils ne connaissent rien (et parfois
même pas la langue). L'éducation et les apprentissages
sont aussi fragilisés par la menace de l'expulsion,
par la peur des parents qui rejaillit sur les enfants.


Reims n’est pas épargnée
Aux Chatillons, aux Epinettes, à Croix Rouge, à
Orgeval des travailleurs, des familles, des étudiants,
vivent sous la menace concrète et quotidienne d’une
arrestation, d’un placement en rétention, et d’une
expulsion vers le pays qu’ils ont fui pour sauver leur
peau ou pour fonder une famille. Ces familles comptent
sur notre soutien et notre protection.
Il faut encore et encore faire savoir au gouvernement
qu’on ne le laissera pas faire n’importe quoi, qu’on ne
le suivra pas dans cette stigmatisation des immigrés,
qu’il ne peut pas déshonorer notre pays en notre nom,
qu’on ne supporte pas la honte de ce qu’il fait subir à
d'autres humains.


Le 5 avril, à l’appel du Réseau Education Sans Frontières,
soutenu par des dizaines de syndicats et d’associations,
nous devons faire la démonstration de notre
opposition forte au principe et aux méthodes de la
chasse aux sans papiers, à leurs enfants, à leurs familles.
Personne, aucune famille ne doit être expulsée !
Exigeons la régularisation des personnes sans papiers !


Samedi 5 avril, manifestons notre solidarité
- à 11 h, à la maison de quartier des Epinettes, pour un repas solidaire autour
d'un casse-croûte, avant de rejoindre ensemble :
-à 15 h, rassemblement devant le palais de justice et manifestation

 

Contacts :
1 place Paul Claudel Reims - Tél : 06 64 41 57 67 ou 06 76 36 52 11
Internet : RESF51@club-inernet.fr - http://resf.reims.free.fr/

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