Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

inde - Page 2

  • Catastrophe de Bhopal, un verdict clément

    Parmi les catastrophes industrielles,celle de Bhopal en Inde reste une des pires par son bilan.


    Il aura fallu 25 ans pour la justice indienne prononce un verdict qui n'est pas à la hauteur des conséquences de la tragédie humaine engendrée par cet accident.


    mostra-20.jpgLa compagnie responsable n'existe plus : pas de risque judiciaire pour elle. L'ancien PDG de nationalité américaine est réfugié aux Etats-Unis, il ne risque pas d'être extradé.

    Quant aux victimes, elles ne peuvent dispara^tre ou s'enfuir, leurs souffrances continuent jusqu'à maintenant.

    Voici un article du "Monde Diplomatique" sur ce procès :


    Lundi 7 juin, le tribunal de Bhopal, dans le centre de l’Inde, a condamné à deux ans de prison et 1 800 euros d’amende sept anciens dirigeants locaux de l’usine de pesticides de la multinationale américaine Union Carbide (aujourd’hui Dow Chemical), d’où s’était échappé un nuage de gaz toxique le 3 décembre 1984, faisant environ 25 000 morts et plus de 300 000 malades, dont beaucoup sont handicapés ou victimes de séquelles irréversibles. Reconnus coupables de « négligence entraînant la mort » dans ce qui demeure la plus grande catastrophe industrielle de l’histoire, ils ont été aussitôt libérés sous caution et devraient faire appel. Parmi les accusés figurait l’ancien président de la branche indienne d’Union Carbide, Keshub Mahindra, aujourd’hui à la tête du constructeur automobile Mahindra et Mahindra. La filiale, qui n’existe plus, a été condamnée pour sa part à verser 9 000 euros d’amende. Warren Anderson, le PDG d’Union Carbide à l’époque, s’était enfui aux Etats-Unis après la catastrophe. New Delhi demande en vain son extradition depuis 1993.

    Les médias indiens et les ONG de soutien aux victimes ont exprimé leur indignation devant la légèreté de la peine et dénoncé une « justice aveugle ».