Communiqué d'Amnesty International le 02/11/2016
L’Assemblée générale des Nations unies a voté en faveur d’une résolution qui permet d’ouvrir des négociations en 2017 pour interdire ces armes.
Jeudi 27 octobre à la Première commission de l’Assemblée générale des Nations unies, qui traite des questions de désarmement et de sécurité internationale, 123 États ont voté en faveur de la résolution, 38 contre et 16 se sont abstenus.
Cette décision historique est un vote en faveur du bon sens et de l’humanité. Elle nous rapproche d’un monde sans les horreurs des armes nucléaires, les armes les plus destructrices et non-discriminantes jamais créées. Ce vote montre qu’une majorité des États considèrent une interdiction mondiale des armes nucléaires comme la meilleure option pour protéger le monde de leurs effets catastrophiques.
L’utilisation, la possession, la production et le transfert des armes nucléaires par tout pays, y compris ceux qui sont membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies, doivent être interdits.
Parmi les pays qui ont voté contre : la France
Parmi ceux qui ont voté contre se trouvaient quatre des cinq membres permanents du Conseil de sécurité (P5) : États Unis, France, Royaume Uni et la Russie. Le cinquième membre permanent, la Chine, s’est abstenu. Les cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité possèdent des armes nucléaires.
La résolution ouvre la voie pour une conférence des Nations unies en mars 2017 pour négocier un instrument juridiquement contraignant qui interdise les armes nucléaires, en vue de leur élimination totale.
Commentaires
Quel crédit peut-on donner à une résolution votée par ceux des pays qui ne sont pas détenteurs de ces terribles armes. Aucun des cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité a voté pour cette résolution. Ils sont tous détenteurs de ces armes. Ceci explique pour partie cela. Pour partie seulement car je crois,et je l'espère, ces pays veulent aussi éradiquer notre pauvre Terre de ces engins destructeurs et d'anéantissement. La France impliquée dans ce redoutable dilemme, associée aux autres pays détenteurs, devrait reprendre des négociations en vue de réduire ou même d'éliminer selon un plan à préciser ces armes atomiques, puis ensuite voter pour la résolution d'interdiction définitive de ces armes lors d'une nouvelle assemblée générale des Nations Unies.
Ce nouveau vote, s'il se révélait unanime, ancrerait solidement et durablement l'union de nos nations.
Daniel