Après la Grèce, le Portugal, l'Irlande, c'est au tour de l'Espagne de subir de plein fouet l'austérité.
A chaque fois, la "crise" sert de prétexte pour imposer des mesures violentes contre les salariés les retraités et les chômeurs. Aucun d'entre eux n'est responsable de ce qui se passe dans les milieux de la haute finance.Pourtant, les gouvernements de ces pays appliquent la même méthode qui vise en premier les plus faibles.
Trop c'et trop et les Espagnols manifestent en masse contre la brutalité des mesures prises par le gouvernement de droite, pourtant récemment élu.
Voici un extrait du compte-rendu de la manifestation par la RTBF :
"Si tu veux gagner, lutte sans relâche", "Rajoy nous vole", "Je veux un Noël", proclamaient de petites pancartes. D'autre portaient ce seul mot "NO" illustré d'une paire de ciseaux, symbole de ces nouvelles coupes budgétaires qui ont déclenché la colère de tout le pays.
Car le malaise des Espagnols, déjà soumis à de lourds sacrifices dans un pays en récession, étranglés par un chômage de près de 25%, est monté d'un cran face à ce nouveau tour de vis.
Le plan annoncé le 11 juillet par le chef du gouvernement conservateur, Mariano Rajoy, pour répondre aux exigences de Bruxelles, prévoit 65 milliards d'euros d'économies jusqu'en 2014, via notamment une hausse de la TVA, la suppression cette année de la prime de Noël pour les fonctionnaires, équivalente à un mois de salaire, et une baisse des indemnités chômage.
Commentaires
Je vous invite à lire sur le site de Marianne l'article de Philippe Cohen :
Dray s'interroge:le changement,c'est Jospin ?
Si le gouvernement passe en force sur le traité MerkelSarkozy le PS va y laisser son âme .