L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité.

Le magazine Sciences et Voyages, qui devait financer son expédition, ne tient pas sa promesse, il décide tout de même de partir.

Maufrais débarque à Cayenne le 8 juillet 1949 pour réaliser son rêve : relier la Guyane française au Brésil, puis redescendre le rio Jari jusqu’à la ville de Bélem.
Ce voyage sera le dernier : personne ne reverra plus Raymond Maufrais.

En 1950, un indien découvre par hasard des carnets de route sur les bords du fleuve Tamouri, à l’emplacement du dernier camp de Raymond. Celui-ci y consignait chaque jour le récit de son expérience et de ses rencontres avec les peuples du fleuve, Bushiningués, Amérindiens, Créoles, Brésiliens ....

A sa disparition, son père, Edgar Maufrais, comptable à l’Arsenal de Toulon, décide de partir à sa recherche. Il mène dix huit expéditions en douze ans, parcourt douze mille kilomètres sans jamais le retrouver. Sa mère Marie-Rose, dans l’attente vaine du retour de son fils et de son mari, finit par sombrer dans la folie.

Raymond partit à la recherche de LA VIE PURE, il la toucha c’est certain...mais semble-t-il d’un peu trop près...

Raymond laissa derrière lui le mystère et le mythe de sa propre disparition non résolue mais aussi l’une des plus belles pages de l’exploration du monde moderne.
C’est un face à face exemplaire qu’il mena contre son destin. Son expédition bascula pour se transformer en véritable aventure humaine, en quête existentielle...Un véritable parcours initiatique qui le révélera à lui-même.