Le nucléaire, ça eut payé ... (18/11/2014)
Pour reprendre la formulation d'un sketch connu de Fernand Raynaud, le nucléaire, ça eut payé, mais ça ne paye plus !
Areva, le fleuron français de l'industrie nucléaire, vient de rendre public un communiqué annonçant de mauvais résultats pour 2014 et 2015. Les comptes de l'entreprise sont plombés par les difficultés rencontrées sur le chantier de l'EPR finlandais. Les retards liés à des problèmes techniques s'accumulent, et des tensions fortes apparaissent entre le constructeur et les autorités finlandaises.
Et c'est ce même type de centrale nucléaire que la France a choisi pour remplacer les réacteurs qui arrivent en fin de vie. Il y a de quoi être inquiet sur la pertinence de ce choix, qui met l'avenir énergétique national à la merci d'une technologie non maitrisée.
"Le Monde" annonce ce jour un nouveau retard pour la mise en service de l'EPR de Flamaville :
"Le chantier de ce qui devait être la vitrine commerciale de l'un des premiers EPR dans le monde a commencé en 2007. Prévu pour 2012, le démarrage du réacteur avait déjà été repoussé à 2016, accusant alors quatre ans de retard. Ces travaux étaient estimés au début de 2014 à 8,5 milliards d'euros, un montant presque trois fois supérieur à celui annoncé à son lancement.
Un peu plus tôt, une autre source proche du dossier avait précisé que de nouveaux « surcoûts importants » étaient à prévoir, sans les chiffrer, mais EDF n'a pas confirmé."
Voici ce que dit le quotidien spécialisé "Les Echos" à propos de la situation financière d'Areva :
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