Journée mondiale des réfugiés 20 juin (12/06/2017)

Dans un monde où la violence force chaque jour des centaines de familles à fuir pour sauver leur vie, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), est convaincue qu’il faut désormais montrer aux dirigeants mondiaux que le grand public est solidaire #Aveclesréfugiés.

Dans cet objectif, le HCR lancera la pétition #Aveclesréfugiés en juin pour envoyer aux gouvernements un message fort selon lequel ils doivent travailler ensemble et contribuer équitablement pour venir en aide aux réfugiés.

Lors de la Journée mondiale des réfugiés, qui se déroule chaque année le 20 juin, le HCR célèbre la force, le courage et la persévérance de millions de réfugiés. Cette année, la Journée mondiale du réfugié sera également l’occasion pour le grand public de montrer son soutien aux familles déracinées.

En signant la pétition #Aveclesréfugiés, les populations du monde entier peuvent appeler les gouvernements à travailler conjointement et contribuer équitablement pour venir en aide aux réfugiés.

La pétition #Aveclesréfugiés sera remise au Siège de l'ONU avant l’Assemblée générale des Nations Unies le 19 septembre 2016. La pétition demande aux gouvernements d'assurer que :

Ajoutez votre nom à la pétition pour montrer que le monde est solidaire #Aveclesréfugiés !

La Journée mondiale des réfugiés est célébrée chaque année le 20 juin, suite à l'adoption de la résolution 55/76 de l'Assemblée générale de l'ONU, le 4 décembre 2000. Le 20 juin coïncide avec l'adoption de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés.

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L'Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR)

La mission première de l’ Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) est de chercher à garantir les droits et le bien-être des réfugiés. Dans la poursuite de cet objectif, l’Agence s’efforce de s’assurer que chacun puisse bénéficier du droit d’asile dans un autre pays et retourner de son plein gré dans son pays d’origine. De plus, le HCR recherche des solutions durables aux problèmes des réfugiés en les aidant à rentrer chez eux ou à s’installer dans un autre pays.

Le HCR intervient également en faveur d’autres groupes, à savoir les anciens réfugiés de retour au pays, les personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays, les apatrides ou les personnes dont la nationalité est controversée.

Reconstruire leur vie dans la dignité et la paix

Outre la protection internationale, la recherche de solutions durables pour l’avenir des réfugiés est l’une des missions centrales du HCR. Le but suprême est d’aider les personnes à reconstruire leur vie dans la dignité et la paix.

Le HCR les soutient dans ce projet et leur apporte une assistance afin qu’ils puissent rentrer en sécurité et se reconstruire une vie chez eux. Il arrive néanmoins souvent que le retour ne soit pas possible à long terme. L’intégration des réfugiés dans la communauté d’accueil est alors une solution adéquate. Dans de nombreux pays, le HCR aide à intégrer les réfugiés et soutient les personnes concernées ainsi que la communauté d’accueil.

Retour volontaire

Les réfugiés ne quittent pas leur pays volontairement mais uniquement sous une forte pression. Leur plus grand espoir est de pouvoir bientôt retourner chez eux. Dès que les circonstances le permettent, la plupart d’entre eux décide de rentrer. La principale condition du retour dans le pays natal est que les personnes concernées prennent cette décision de manière éclairée et de leur plein gré.

Le HCR promeut et soutient le retour volontaire : un élément particulièrement important est la mise à disposition d’informations actuelles sur la situation dans le pays natal et dans les régions concernées, ainsi que les conseils juridiques aux personnes rentrant dans leur pays. Le HCR organise, en particulier pour les réfugiés ayant fui dans des régions voisines, également des visites dites « go-and-see », qui offrent aux réfugiés la possibilité de se faire sur place une image de la situation dans leur pays.

Réinstallation

Les réfugiés souhaitent rentrer le plus vite possible chez eux, mais la situation dans le pays d’origine ne permet souvent pas un retour rapide. Lorsque l’afflux de réfugiés est trop important pour un premier pays d’asile ou qu’il ne peut offrir la sécurité requise pour une intégration durable des réfugiés, la réinstallation dans un pays tiers est souvent la seule solution possible. Le terme désigne la réinstallation durable de réfugiés particulièrement vulnérables dans un État tiers disposé à les accueillir, qui leur octroie une protection complète et leur offre la possibilité de s’intégrer dans le pays. Pour une réinstallation, le HCR convient, souvent avec le concours d’autres organisations humanitaires, du déroulement concret de la réinstallation avec le pays tiers concerné.

Intégration

Si le rapatriement volontaire n'est pas possible, il peut y avoir un accord d'intégration dans le premier pays d'asile. En effet, pour les personnes dans l’impossibilité de rentrer à long terme, l’intégration dans leur pays d’accueil est la solution qui s’impose. L’intégration sur place est toutefois un processus complexe, qui implique des questions juridiques, économiques, sociales et culturelles. Tant les réfugiés que la société d’accueil doivent faire un pas les uns vers les autres, afin de pouvoir vivre en harmonie.

Apatrides

Parce que les problèmes des réfugiés et des apatrides se recoupent souvent et parce qu’il n’existait pas d’organisation spécialement créée à cet effet, l’Assemblée générale des Nations-Unies a confié au HCR en 2003 un mandat spécifique aux apatrides. Depuis lors, le HCR assiste les gouvernements et œuvre avec eux à la prévention et à la suppression des cas d’apatridie. L’Assemblée générale de l’ONU a en particulier chargé le HCR de promouvoir activement l’adhésion des États aux deux Conventions et de surveiller l’application de celles-ci.

 

 

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