Les Ardennes mobilisées : près de 10.000 à Charleville (12/10/2010)
Dans tout le pays, les manifestations ont regroupé un nombre considérable de participants.
Le premier ministre annonce qu'il maintiendra sa réforme des retraites malgré tout, faisant preuve d'une incapacité à entendre ce qui se dit dans la France "d'en bas".
Cet immobilisme, il pense que c'est une qualité, une preuve de fermeté.
Devant la montée en puissance des mobilisations, son pari est risqué.
Les syndicats ont également une partie difficile à jouer, ne pouvant lancer un mouvement plus radical sans espérer une bonne chance de succès.
L'épreuve de force risque de durer, avec une prochaine étape le samedi 16 octobre. A un moment donné un des deux camps va de voir céder, car un compromis semble désormais improbable.
Cette journée montre qu'aucun signe de faiblesse ne vient du camp syndical, en sera-t-il de même dans le camp gouvernemental ?
A Charleville, la mobilisation est à la hausse : la police annonce 7000 personnes, les syndicats 10.000
Ces chiffres sont supérieurs à ceux des journées précédentes.
Le soleil était cette fois-ci au rendez-vous, on notait la présence de jeunes dans le cortège, mais les lycéens avaient manifesté de manière autonome plus tôt dans la journée.
Les Vouzinois étaient à nouveau plusieurs dizaines dans le cortège, une bonne partie étant venue par le car affrété par la section PS locale.
Les lycéens se sont aussi mobilisés ce jour: les cours ont été fortement perturbés à Masaryk. Les élèves ont parcouru les rues de la ville à plus de cent le matin, ils ont renouvelé un cortège dynamique dans l'après-midi.
Voici quelques clichés de la manifestation de Charleville.
Au pont des deux villes
Un cortège très fourni
Devant le siège local de l'UMP, bombardé d'oeufs et de tomates.
La tête du cortège des hospitaliers
L'arrivée place Ducale
18:22 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : manifestation, retraites, 12 octobre | | Facebook | | Imprimer |
Commentaires
Beaucoup de monde en effet!
Le cortège était dense, serré même. Les rangs de 20personnes,sur toute la largeur de l'avenue de Gaulle marchaient les uns tout près des autres. Quand le cortège est parvenu à la hauteur de la voie rapide,des manifestants n'avaient pas encore quitté le pont des deux Villes,en bas de l'avenue.Il y avait du monde mais beaucoup se demandait de quoi l'avenir serait fait.Que deviendrait ce mouvement que chacun sert avec conviction et persévérance devant l'obstination du pouvoir et des parlementaires de l'UMP et du centre inconditionnels des choix radicaux de Sarkozy?
Écrit par : coistia michel | 13/10/2010