Sondages : réduire les incertitudes ? (03/04/2012)
Les sondages ne peuvent prévoir un résultat final, pour une raison principale, c'est qu'ils mesurent des intentions à un moment donné, et que les positions peuvent varier en quelques jours.
Il existe aussi une autre incertitude, liée à la marge d'erreur, qui est plus importante quand la taille de l'échantillon interrogé est faible. L'institut BVA tente de réduire cette marge en interrogeant 3000 personnes soit le triple de la taille habituelle de l'échantillon.
Les chiffres obtenus ne sont pas très différents des autres sondages connus : Sarkozy et Hollande au coude à coude au premier tour(autour de 28 %), suivis de Mélanchon et Le Pen également très proches en pourcentage (autour de 15 %) puis vient Bayrou un peu décroché, Eva Joly est loin derrière et le score des autres candidats est à peine mesurable.
Si on fait une synthèse de toutes les études récentes, on est également dans des fourchettes voisines.
Il est intéressant de noter que le total des voix de gauche semble progresser (46 % pour BVA) alors que la droite stagne ( 43 % pour BVA)
Ceci explique que Hollande est largement en tête pour le deuxième tour, dans toutes les publications, le sondage BVA le voyant même remonter à 56 % contre 44% à Sarkozy.
Reste la principale faiblesse de Hollande : beaucoup le choisissent en rejet de Sarkozy plutôt qu'en choix positif sur sa personne et son programme. Mais le bilan du président sortant est tel qu'il a donné une image fortement négative dans la majorité de la population. Toute son agitation électoraliste ne semble pas suffire à faire changer cette donne.
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