Penser global, agir local (12/12/2009)

Le combat pour une politique écologique se donne des objectifs ambitieux.

 

Il s'agit notamment de maintenir la biodiversité, de lutter contre le réchauffement climatique, de préserver les ressources de la planète, de combattre les pollutions terrestres et maritimes, ...

Tout cela ne se fera pas en un jour, c'est évident. Mais pour y arriver, il faut commencer dès maintenant, et il est également nécessaire d'y impliquer un maximum de citoyens.

 

Alors, dans cette perspective l'initiative "Menus Copenhague" a bien un sens : que des professionnels et des consommateurs s'impliquent un halde005.jpgminimum, et que la "philosophie écologique" imprègne nos gestes quotidiens.

Bien sûr les restaurateurs dans leur ensemble n'ont pas joué le jeu de la TVA à 5,5%, mais le gouvernement s'en doutait bien quand il a mis en place cette promesse électorale.

Bien sûr les plus démunis ne fréquentent pas les restaurants (sauf celui que Coluche a mis en place), mais les établissements qui participent à l'action ne sont pas fréquentés que par des "bobos".

 

Si cette action était la seule proposée, elle serait effectivement bien médiocre et pas du tout à la hauteur des périls. Mais elle complète, pour ce simple domaine, des propositions pour les cantines collectives, des actions de mises en relation de producteurs et de consommateurs en circuit court, etc.

Pourquoi mettre en opposition cette "petite action", et la lutte contre la pauvreté ou contre les gaz à effet de serre?

Il s'agit d'un geste à visée locale, qui n'est en rien en contradiction avec des perspectives de changement global.

 

Ou alors il ne faut pas inciter les gens à changer de chaudière pour un système plus performant sur le plan énergétique. Cet investissement n'est pas accessible à tous, et il profite aux multinationales qui fabriquent des pompes à chaleur. Y aurait-il une logique à ne rien entreprendre dans le domaine des économies d'énergie en s'appuyant sur de tels arguments ?

 

Peut-être est-il plus correct d'attendre, mais attendre quoi ?

 

 

 

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