Sans précédent (10/10/2009)

Jean, fils de Nicolas Sarkozy, s'est fait connaître lors des dernière élections municipales à Neuilly.

 

Il a soutenu David Mariton, alors porte-parole de l'Elysée, avant de le laisser tomber sans ménagement. Neuilly, c'est aussi un peu Dallas, le pétrole en moins. Il y a des familles régnantes et des gros intérêts financiers en jeu.

En région parisienne, l'immobilier tient lieu de gisements d'hydrocarbure.

Après avoir été élu conseiller général (un poste bien difficile à conquérir ), Jean Sarkozy se retrouve à la tête des élus UMP au conseil général, avec l'appui de la famille Balkany (une référence démocratique).

C'est un beau tremplin pour mettre la main sur l'aménagement du quartier de La Défense, la plus grande zone de bureaux de France.

Voila comment on se retrouve à 23 ans à la tête d'un pouvoir considérable sans jamais avoir fait preuve d'aucune compétence particulière.

Et certains prétendent qu'en France on embauche difficilement les jeunes sans expérience.

Voici un article du Rébublicain lorrain sur le sujet


Jamais un fils de président de la République n’aura connu une ascension professionnelle aussi rapide. Jean Sarkozy était, à 23 ans, un étudiantphoto_1239280499074-1-0_w350.jpg toujours en deuxième année de licence en droit, le voilà en passe de devenir un des « aménageurs » les plus précoces de la V e République, s’il accède à la présidence de l’EPAD en décembre. Il succéderait ainsi au président sortant, Patrick Devedjian, lequel avait succédé lui-même à Nicolas Sarkozy à partir de 2007. Mais au moins ces derniers pouvaient-ils justifier d’une expérience de président d’assemblée départementale. Jean Sarkozy n’a été élu conseiller général de Neuilly-sud qu’en mars 2008.

Une bonne fée élyséenne s’est à l’évidence penchée sur le destin de Jean Sarkozy. Au risque de s’exposer à l’accusation de « népotisme » immédiatement lancée par les élus de gauche du Conseil général. Prétendre que leurs collègues de droite sont enthousiastes serait excessif : Patrick Devedjian avait demandé, en vain, qu’un décret lui permette de rester à son poste au-delà de l’âge limite. C’est que l’on n’a pas encore décelé chez Jean Sarkozy les qualités requises pour gérer et développer cet espace gigantesque.

Une responsabilité qui devrait être encore étendue puisque l’EPAD doit absorber une zone vers l’ouest, au-delà de l’Arche de la Défense, notamment sur la commune de Nanterre. Cette extension est sans doute la raison majeure de la désignation du fils d’un président de la République dont on a compris, après le projet de loi sur le Grand Paris, qu’il entend peser personnellement sur l’avenir de la région francilienne. Quitte à passer au-dessus des élus, ce qu’a immédiatement dénoncé le maire communiste de Nanterre qui a lancé une pétition contre cette promotion « familiale ».

Jean-Michel HELVIG.

Publié le 09/10/2009

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