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  • Visites guidées du domaine de la Charteuse du Mont-Dieu

    Dans le cadre des journées européennes du patrimoine, découvrez ce site habituellement fermé aux visiteurs

    Créée en 1984, par le ministère de la Culture, sous le nom Journée Portes ouvertes dans les monuments historiques, la manifestation connaît un succès immédiat auprès du public.
    A partir de 1992, elle se déroule sur deux jours, le troisième week end de septembre.

    En 1991, le Conseil de l’Europe soutien officiellement les Journées européennes du patrimoine (appellation adoptée en 2 000). Actuellement, une cinquantaine de pays en Europe participe à la manifestation.

    A découvrir près de chez vous

    le-mont-dieu.pngFondée en 1137 la Chartreuse va connaître un formidable développement économique et spirituel. Reconstruite au début du XVIIe siècle, transformée en prison et vendue comme carrière à la Révolution, elle est sauvée de la destruction totale par le manufacturier Poupart de Neuflize. Aujourd’hui, les propriétaires belges de ce domaine  privé, permettent à l’ASPV, de le  faire découvrir ainsi que son histoire, au public, à travers des visites guidées en groupes et selon un parcours aménagé.

     

     Départ des visites en groupe : les samedi et dimanche 20 et 21 septembre à 14h30, 16h et 17h30 depuis le pavillon des Dames à l’entrée de la Chartreuse.

    Les visites individuelles ne sont pas permises. Les visites sont gratuites.

    Organisation : Association de Sauvegarde du Patrimoine Vouzinois.

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  • Une tradition française : l’opacité sur ses ventes d’armes

    Communiqué d'Amnesty International

    Le ministère de la Défense a rendu public, le 9 septembre, le 15ème rapport au Parlement sur les exportations d’armement de la France, couvrant l’année 2013. Nous dénonçons de façon récurrente l’opacité entretenue. Une nouvelle fois, force est de constater que la pratique française est loin d’une information transparente et limite inévitablement la possibilité d’un contrôle suivi des exportations d’armes, à l’aune des engagements internationaux de la France en matière de droits humains.

     

    UN RAPPORT INSUFFISANT SUR LES VENTES D'ARMES 

    Publié plus de 8 mois après les ventes d’armes dont il rend compte, le rapport comporte un nombre insuffisant de détails sur les matériels livrés ou refusés à l’exportation, leurs destinataires et les garanties obtenues quant à leur utilisation.

    Il est tout à fait impossible, tant pour les parlementaires que pour les citoyens et les médias, d’exercer à l’heure actuelle un contrôle démocratique et citoyen sur une question aussi sensible que les transferts d’armes.

    LA FRANCE A-T-ELLE VENDU DES ARMES PENDANT LE CONFLIT ISRAELO-PALESTINIEN ?

    Ainsi, à ce rythme, ce n’est qu’à la fin de l’année 2015 que nous saurons avec exactitude si des armes françaises ont été livrées en 2014 à Israël, au cours de l’opération « Bordure Protectrice ».  Le conflit israélo-palestinien a fait en 50 jours plus de 2 100 morts côté palestinien, des civils pour la plupart. Près de 500 étaient des enfants.

    Beaucoup, si ce n’est la plupart, ont été victimes d’attaques bafouant le droit international humanitaire. Israël a rasé des maisons et bombardé des zones d’habitation dans le but manifeste de cibler des militants du Hamas. Sur les 70 victimes côté israélien, six sont des civils, dont un enfant. Ces civils ont été tués par des groupes armés palestiniens tirant des roquettes et d’autres armes sans discrimination sur des zones civiles, en violation des lois de la guerre. 

    IL EST TOUJOURS IMPOSSIBLE DE CONNAITRE LES VENTES D'ARMES FRANÇAISES

    Au terme de ce 15ème rapport au Parlement, il est toujours absolument impossible de déterminer avec précision et exactitude ce que vend la France à tel ou tel pays (quantité, matériel exact), pour quelle utilisation finale, à quel destinataire précis. L’état des lieux qui est brossé reste donc particulièrement flou.

    Le  rapport ne peut pas et ne doit pas être qu’une simple formalité, présentant les efforts de promotion du matériel militaire français. Il doit effectivement permettre un débat formel, critique, démocratique et systématique avec les parlementaires. Ils ont besoin de savoir, avec ce rapport, comment le gouvernement a évalué les risques liés à chacune de ses exportations afin de pouvoir contester la pratique française si nécessaire. Pour ce faire, le gouvernement doit fournir régulièrement  des informations  publiques, précises, exhaustives, récentes. Ainsi, le rapport nous apprend que la France a délivré 23 refus à l’exportation en 2013, dont aucun au titre du respect des droits de l’Homme, mais il ne fournit aucune information sur les pays concernés. 

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    LES PARLEMENTAIRES DOIVENT AGIR

    Nous appelons  vivement les parlementaires à exiger davantage d’informations et de transparence pour garantir un contrôle démocratique sur les transferts d’armes. Ils doivent s’emparer du rapport et provoquer un véritable débat public voire rédiger un contre-rapport annuel. Ils pourraient ainsi réclamer des précisions sur les propos de François Hollande exprimés au journal Le Monde, le 20 août sur l’armement de l’opposition syrienne. Car le 15ème rapport au Parlement n’en fait absolument pas état.

    Depuis le début de la législature, les parlementaires français n’ont, par exemple, jamais jugé utile d’auditionner le Ministre de la Défense à l’occasion de la publication de ce rapport annuel. Engager une telle démarche avant la fin de leur mandat serait un premier pas vers une exigence accrue de transparence.